Le principal indice de la Bourse de Toronto a clôturé vendredi près de son sommet de la séance, atteignant par ailleurs son plus haut niveau depuis le début octobre, encouragé par les meilleures données que prévu sur l'emploi, la hausse des cours du pétrole et du gaz naturel, et le regain de confiance dans le secteur bancaire américain.

L'indice composite S&P/TSX a avancé de 270,94 points, soit 2,7 pour cent, à 10 237,99. En affichant ce neuvième gain hebdomadaire consécutif, l'indice vedette cumule maintenant une croissance d'environ 37 pour cent depuis le début de sa reprise, au début mars. La Bourse de croissance TSXV a grimpé de 16,64 points à 1069,75.

Le dollar canadien a pour sa part bondi de 1,69 cent US pour terminer à 86,98 cents US, son plus haut taux de clôture depuis le 9 octobre.

Statistique Canada a indiqué vendredi que l'économie canadienne avait gagné 35 900 emplois en avril, alors que les analystes attendaient un recul de 50 000 emplois. Le taux de chômage est malgré tout resté à huit pour cent, son plus haut niveau en sept ans.

Aux Etats-Unis, les pertes d'emplois ont ralenti et se sont chiffrées à 539 000 en avril. Les économistes prévoyaient que 620 000 emplois seraient perdus.

A New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a grimpé de 164,8 points, soit 1,96 pour cent, à 8574,65.

L'indice de référence S&P 500 a avancé de 21,84 points, soit 2,41 pour cent, à 929,23, tandis que l'indice du Nasdaq, à forte composante technologique, a gagné 22,76 points à 1739.

Les investisseurs se sont montrés soulagés par les «tests de tension» du gouvernement américain effectués auprès des 19 plus grandes banques américaines, dont les résultats ont été rendus publics jeudi après la fermeture des marchés.

«Les résultats des tests de tension représentaient une étape», a observé Jim Dunigan, directeur des investissements chez PNC Wealth Management. «C'était un nuage qui flottait au-dessus de nos têtes depuis quelques mois. La bonne nouvelle, c'est qu'il n'y a pas eu de surprise.»

Même si la plupart des résultats avaient transpiré dans les médias plus tôt cette semaine, les investisseurs se sont montrés ravis. Pourtant, en conclusion, dix banques devront dénicher de nouveaux capitaux, pour un total d'environ 75 milliards $ US, pour se parer à une éventuelle détérioration de l'économie. Certains craignaient que ce montant ne soit plus élevé.

Les titres du secteur de l'énergie ont progressé de 5,7 pour cent à la Bourse de Toronto, profitant du fait que le cours du baril de pétrole brut ait gagné 1,92 $ US à 58,93 $ US à la Bourse des matières premières de New York.

Le secteur aurifère torontois a perdu 1,4 pour cent, le cours du lingot d'or ayant perdu 60 cents US à 914,90 $ US l'once à New York.