La Bourse de Toronto a clôturé la séance de vendredi sur une hausse appréciable, à la suite de la publication d'une série de résultats financiers trimestriels encourageants de la part d'institutions financières américaines.

Les marchés new-yorkais ont terminé les échanges sur une hausse plus modeste, les investisseurs restant conscients que le secteur financier devra encore surmonter plusieurs obstacles, notamment les pertes sur prêts découlant de la pire récession connue par les États-Unis depuis la Seconde Guerre mondiale.

L'indice de référence de la Bourse de Toronto, le S&P/TSX, a avancé de 94,28 points, soit un pour cent, pour clôturer à 9437,65. Sur l'ensemble de la semaine, il affiche une hausse de 251 points, ou 2,7 pour cent. La reprise qui s'est entamée le 10 mars a permis au TSX et au Dow Jones de gagner environ 24 pour cent.

La Bourse de croissance TSXV s'est quant à elle hissée de 7,1 points, à 1673,07.

Le dollar canadien a reculé de 0,37 cent US, à 82,3 cents US, au terme d'une journée au cours de laquelle Statistique Canada a rapporté que l'inflation avait reculé à 1,2 pour cent au mois de mars.

Les prix des aliments ont augmenté de 7,9 pour cent par rapport à un an plus tôt, ce qui représente la plus importante hausse depuis 1986, mais ce gain a été contrebalancé par la baisse des prix de l'essence.

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a dégagé un gain de 5,9 points, pour terminer à 8131,33, après que Citigroup, considérée comme la grande banque américaine la plus en difficulté, et General Electric eurent dévoilé des résultats supérieurs aux attentes des analystes.

Citigroup a rapporté une perte de 18 cents par action, pour le premier trimestre de 2009, ce qui se situe malgré tout bien en-deçà de la perte de 34 cents US anticipée par les analystes. Le cours de l'action de l'institution new-yorkaise a reculé de 36 cents, à la Bourse de New York, terminant la journée à 3,65 $ US.

L'action de General Electric a de son côté gagné 12 cents, à 12,39 $ US, après que la compagnie eut rapporté un bénéfice de 26 cents par action, supérieur à celui de 21 cents attendu par les analystes.

L'indice élargi S&P 500 a pris 4,3 points à 869,6, tandis que l'indice composite du Nasdaq, à forte composante technologique, a avancé de 2,63 points à 1673,07, encouragé lui aussi par les bénéfices rapportés par Google, qui ont été meilleurs que prévu.

Les résultats de Citigroup surviennent à la suite de d'autres résultats positifs rapportés au cours des derniers jours par JPMorgan Chase, Wells Fargo et Goldman Sachs.

«En fait ils ont fait ce qu'ils avaient dits qu'ils feraient», a affirmé Kate Warne, spécialiste du marché canadien chez Edward Jones, à St. Louis.

Mme Warne a ajouté que les variations des cours des titres de Citigroup et de General Electric avaient été timides, parce qu'il est «irréaliste de s'attendre à une réaction positive à chaque fois qu'une compagnie inscrit des résultats quelque peu supérieurs aux prévisions - et les prévisions sont peu élevées».

À Toronto, le secteur de l'énergie a gagné 1,6 pour cent, stimulé par la hausse du cours du pétrole brut, lequel a grimpé de 35 cents US à 50,33 $ US le baril à la Bourse des matières premières de New York.

Le secteur des finances a gagné 2,15 pour cent, la Banque Scotia [[|ticker sym='T.BNS'|]], la CIBC [[|ticker sym='T.CM'|]] et la Banque Royale du Canada [[|ticker sym='T.RY'|]] ayant toutes trois vu le cours de leurs actions terminer la journée en hausse.

Le secteur industriel s'est quant à lui hissé de 2 pour cent.

Le cours du lingot d'or, pour livraison en juin, a perdu 11,90 $ US, à 867,90 $ US l'once à New York, faisant reculer avec lui le secteur aurifère torontois de 3 pour cent.