La Bourse de Toronto a terminé sa séance de vendredi pratiquement au même niveau que la veille, les investisseurs s'étant montrés plus timides à la fin d'une quatrième semaine consécutive en territoire positif.

Les principaux indices new-yorkais ont pour leur part légèrement avancé à la suite de données faisant état de nouvelles importantes pertes d'emplois aux États-Unis le mois dernier.

L'indice de référence S&P/TSX du parquet torontois a reculé de 7,68 points à 9065,76 points. Il affiche tout de même une modeste hausse depuis le début de l'année et s'inscrit pour une première fois depuis le 9 février au-dessus de la barre des 9000 points.

Les pertes auraient pu être plus importantes si ce n'avait été des solides résultats trimestriels annoncés par Research In Motion [[|ticker sym='T.RIM'|]], lesquels ont fait bondir son action de près de 20 pour cent. Les actions de RIM ont gagné 11,81 $, ou 19,36 pour cent, clôturant la séance à 72,80 $ à la Bourse de Toronto.

Le fabricant des populaires téléphones intelligents BlackBerry a dévoilé jeudi soir de meilleurs bénéfices et revenus que ceux attendus par les analystes. RIM a enregistré des profits de 518,3 millions $, au quatrième trimestre.

Le cochef de la direction, Jim Balsillie, a également affirmé qu'environ 70 pour cent des nouveaux comptes d'abonnés ont été ouverts par des consommateurs, ces derniers représentant désormais près de la moitié de l'ensemble des comptes d'abonnés de BlackBerry.

La Bourse de croissance TSXV a reculé de 2,89 points, à 975,38, tandis que le dollar canadien a de son côté progressé de 0,68 cent US à 81,27 cents US.

La moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a grimpé de 39,51 points à 8017,59, après que le département du Travail américain eut indiqué que l'économie avait cédé 663 000 emplois le mois dernier. Le taux de chômage est ainsi passé de 8,1 à 8,5 pour cent, son plus haut niveau depuis la fin 1983.

«Il est facile d'être soulagé que ça n'ait pas été encore pire», a reconnu Averty Shenfeld, économiste principal chez Marchés mondiaux CIBC.

«Mais il s'agit quand même de l'un des pires trois mois des 40 dernières années en termes de reculs du pourcentage de la masse salariale. Ceci devrait servir de rappel aux investisseurs que nous sommes encore dans une très grave récession aux États-Unis, et même à l'échelle mondiale», a-t-il souligné.

Les résultats positifs de RIM ont aidé l'indice composite du Nasdaq, qui a gagné 19,24 points, à 1621,87, tandis que l'indice de référence S&P 500 s'est hissé de 8,12 points, à 842,50.

L'embellie boursière qui a débuté le 10 mars a permis au TSX de dégager depuis des gains de 20 pour cent, tandis que le Dow Jones affiche une progression d'environ 22,5 pour cent au cours de la même période.

Sur le parquet torontois, le secteur de l'énergie est resté stable vendredi, le cours du baril de pétrole brut étant resté pratiquement inchangé, après qu'il eut gagné plus de 4 $ jeudi. Le cours du baril sur la Bourse des matières premières de New York a reculé de 13 cents US, à 52,51 $ US. L'action de Canadian Oilsands [[|ticker sym='T.COS.UN'|]] a gagné 47 cents, pour terminer la séance à 26,82 $.

Le secteur financier s'est quant à lui remis des pertes enregistrées en début de journée, terminant la séance en hausse de 0,7 pour cent. L'action de la Banque Royale [[|ticker sym='T.RY'|]] a gagné 50 cents, clôturant à 38,47 $, et celle de la Banque CIBC [[|ticker sym='T.CM'|]] s'est bonifiée de 1,37 $, à 48,87 $.

Le cours du lingot d'or, pour livraison en juin, à la Bourse NYMEX, a reculé de 11,60 $ US, terminant la journée à 897,30 $ US l'once, et entraînant dans sa chute le secteur aurifère torontois, qui a perdu 7,25 pour cent.

Le secteur des télécommunications a quant à lui cédé 1,9 pour cent.