Enthousiasmés par les milliards que le G20 fera pleuvoir sur l'économie mondiale afin d'endiguer la crise économique, les marchés boursiers ont grimpé jeudi.

Ce sont surtout les parquets new-yorkais qui se sont démarqués en Amérique du Nord.

Ainsi, l'indice industriel Dow Jones a repassé au cours de la séance au-dessus de 8000 points pour la première fois depuis février. Il a cependant terminé à 7978,08 points, en hausse de 2,79% ou 216,48 points.

Du côté technologique, le NASDAQ a pris 3,29% ou 51,03 points à 1602,63 points. L'indice S&P 500, dont la portée est élargie, a grimpé de 2,87% ou 23,30 points à 834,38 points.

Pour sa part, le S&P/TSX, a monté de façon plus timide avec un gain de 1,47% ou 131,32 points à 9073,14 points. L'indice vedette de la Bourse de Toronto est tiré vers le haut par les valeurs énergétiques, industrielles et de consommation discrétionnaire mais tout cela est contrebalancé en partie par un fort recul du secteur aurifère.

Il faut savoir que l'once d'or chute lourdement, soit de 19,80 $ à 907,90 $ US au New York Mercantile Exchange. Le métal jaune sert souvent de refuge en temps de crise mais il est abandonné quand l'espoir d'une relance revient.

En Europe, la Bourse de Francfort a clôturé la séance sur un bond de 6,07% à 4381,92 points. Le Footsie de Londres a gagné 4,28% à 4124,97 points et le CAC 40 parisien a bondi de 5,37% à 2992,06 points.

Anticipant les mesures du G20, les Bourses asiatiques avaient déjà terminé la séance avec de forts gains. Le Nikkei japonais a monté de 4,4% à 8719,78 points tandis que la Bourse de Hong Kong a gagné 7,41% à 14 521,97 points.

L'optimisme s'explique par la décision attendue du G20, qui débloque 1000 milliards de dollars US pour les institutions financières internationales. Conséquemment, des géants comme le Fonds monétaire international et la Banque mondiale pourront dépenser là où il leur semble pertinent, notamment au sein des pays émergents.