Les cours du pétrole ont continué à chuter jeudi, malgré la baisse record de production de 2,2 millions de barils par jour et le TSX suivait le mouvement.

Les prix du pétrole ont de nouveau chuté jeudi, enfonçant un nouveau plus bas depuis juillet 2004 à New York, glissant même brièvement sous les 36 $, la baisse record de la production de l'Opep n'étant pas parvenue à enrayer la dégringolade des cours.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en janvier a fini à 36,22 $, en baisse de 3,84 $ par rapport à son cours de clôture de mercredi, son plus bas niveau de clôture depuis le 1er juillet 2004.

Les cours ont même glissé très brièvement sous les 36 $, à 35,98 $, au plus bas depuis le 30 juin 2004.

«L'offre de pétrole brut est trop importante actuellement et même si l'Opep a clairement pris des mesures pour y faire face, le marché considère que la demande va continuer à être sous pression au cours des prochains mois», a expliqué M. Lipow.

Selon des chiffres provisoires, l'indice S&P/TSX de la Bourse de Toronto a perdu 3,79% ou 331,03 points à 8393,08 points. L'indice vedette du TSX est habituellement influencé par les fluctuations pétrolières en raison de sa concentration de titres énergétiques.

Aux États-Unis, les marchés ont terminé en forte baisse plombée par les difficultés du conglomérat General Electric et mais également la chute des cours du pétrole: le Dow Jones a perdu 2,50% et le Nasdaq 1,82%, selon des chiffres provisoires.

Selon les analystes de la firme britannique Sucden Financial, les marchés «doutent de la capacité de l'OPEP à mettre en oeuvre la baisse de production, étant donnée son importance et l'histoire récente» du cartel.

Les prix du pétrole, ajoutent-ils, ne seront soutenus que par une mise en oeuvre effective de la baisse de production, «et à condition que la baisse de la demande ne s'accentue pas trop».

Avec l'Agence France-Presse