(Toronto) La pénurie de logements locatifs au Canada pourrait quadrupler et atteindre 120 000 unités d’ici 2026 à moins d’obtenir un sérieux coup de pouce, a estimé mercredi la Banque Royale dans un nouveau rapport.

Le Canada devra ajouter 332 000 logements locatifs au cours des trois prochaines années — soit une augmentation de 20 % par rapport aux 70 000 unités construites l’an dernier —, pour atteindre le taux d’inoccupation optimal de 3 %.

Le parc de logements locatifs du Canada a augmenté de 2,4 % en 2022. Cette hausse a été de 7,4 % à Calgary, de 5,5 % à Ottawa-Gatineau, et de 2,1 % et 1,4 % à Toronto et Montréal, respectivement.

Selon la Banque Royale, la lente croissance dans les deux villes les plus peuplées du Canada est dépassée par une demande en croissance rapide, en partie en raison des niveaux élevés d’immigration.

Le taux d’inoccupation au Canada est tombé en 2022 à son plus bas niveau en 21 ans, à 1,9 %.

La concurrence pour les logements a également entraîné la plus forte augmentation annuelle de la croissance des loyers jamais enregistrée, soit 5,6 % pour un logement de deux chambres.