Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar

Bombardier reprend tranquillement de l’altitude en Bourse. Son action est même repassée brièvement au-dessus de la barre du dollar jeudi.

Le titre du fabricant de jets d’affaires s’est apprécié de 73 % en mars, ce qui en fait le grand gagnant québécois du dernier mois à la Bourse de Toronto.

New Look (+ 40 %), Velan (+ 34 %), GDI (+ 22 %) et Aimia (+ 21 %) sont d’autres titres québécois ayant enregistré des performances boursières remarquables en mars.

Chez les perdants, soulignons notamment Xebec (- 45 %), Goodfood (-21 %), Tecsys (-20 %), mdf commerce (- 18 %) et Neptune (-17 %).

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Guru a gagné un nouvel admirateur en milieu de semaine. L’analyste Amr Ezzat, de la firme Echelon, a lancé mercredi sa couverture officielle des activités de l’entreprise montréalaise de boissons énergisantes en recommandant l’achat de l’action. Selon lui, l’évaluation du titre mérite une prime en raison de la croissance « explosive » des revenus. « Je m’attends à ce que les ventes se multiplient par 20 au cours des 10 prochaines années. » Sa cible sur 12 mois est fixée à 23,50 $.

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Le début des transactions du titre du fabricant montréalais de véhicules récréatifs 100 % électriques Taiga sous le symbole « TAIG » à la Bourse de Toronto est attendu dans la semaine du 19 avril. Taiga entre en Bourse par l’entremise d’une fusion avec Canaccord Genuity Growth II, société d’acquisition à vocation spécifique dont le symbole boursier est CGGZ.UN.

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Le gestionnaire d’actifs Cote 100, de Saint-Bruno-de-Montarville, invite les investisseurs à la réflexion à propos du titre de Héroux-Devtek, qui a touché cette semaine un autre sommet de la dernière année en Bourse. Dans une analyse du fabricant de trains d’atterrissage de Longueuil rédigée ce printemps, Cote 100 affirme que l’action est « adéquatement » évaluée.

Cote 100 dit aimer que l’entreprise évolue dans un marché de niche présentant de fortes barrières à l’entrée, et apprécie la diversification des revenus et le fait que les dirigeants détiennent près de 12 % des actions.

« Toutefois, le caractère cyclique du secteur demeure un frein pour nous, souligne Cote 100. La croissance de la société dépend fortement des acquisitions qu’elle effectue. Nous anticipons que le retour à la normale des activités [à leur niveau prépandémie] sera long et ardu. Nous estimons que ce retour à la normale n’est envisageable qu’à partir de 2024. Nous croyons qu’un investissement initial dans ce type de société et d’industrie devrait s’effectuer alors que les craintes associées au secteur et à la société sont élevées. Or, nous estimons que cette fenêtre d’opportunité est désormais fermée. Nous recommandons cependant aux investisseurs qui détiennent le titre de le conserver. »

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L’entreprise montréalaise 5N Plus a signalé mardi le début de sa transformation vers les semi-conducteurs spécialisés et les matériaux de performance avec l’acquisition de l’entreprise allemande Azur. L’analyste Michael Glen, de la firme Raymond James, a aussitôt fait remarquer que les titres comparables associés aux semi-conducteurs obtenaient des multiples d’évaluation supérieurs à celui de 5N Plus, un élément positif pour soutenir l’action de l’entreprise montréalaise.

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Les titres québécois de Dollarama, Banque Laurentienne, Quincaillerie Richelieu, Uni-Sélect, Stella-Jones, Héroux-Devtek, CGI, GDI, BRP, Velan et Produits forestiers Résolu ont tous touché cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à Toronto.