Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar

Combien vaut un lingot d’or ?

C’est difficile de dire combien vaut un lingot d’or. À la base, on a un problème d’ordre philosophique par rapport à un investissement dans l’or », soutient le gestionnaire de portefeuille Pierre-Olivier Langevin, de la firme Medici.

« Un lingot d’or ne génère pas d’intérêts, ne verse pas de dividendes, et n’est rattaché à aucune publication d’états financiers. Un investisseur qui en achète le range quelque part et attend de le revendre à quelqu’un d’autre plus tard », précise-t-il dans la plus récente capsule vidéo du gestionnaire d’actifs de Saint-Bruno.

« Ceux qui [l’échangent] le font sur des calculs économiques [inflation, taux d’intérêt, etc.]. Ces données sont très difficiles à prévoir. Le but en investissement n’est pas seulement de préserver un pouvoir d’achat, c’est généralement de s’enrichir au-delà de l’inflation à long terme. L’histoire nous montre que l’or ne passe pas ce test. C’est très difficile d’investir dans l’or avec succès. »

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La rentrée scolaire a toujours été une période importante pour Marché Goodfood. Cette année ne fait pas exception, au contraire, en raison de la pandémie. Les prochains résultats trimestriels de Goodfood — pour juin, juillet, août — sont attendus à la mi-novembre. La croissance du nombre d’abonnés se poursuit. La direction a révélé cette semaine avoir atteint le nombre de 280 000 abonnés actifs en date de la fin août, une hausse de 40 % sur un an.

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La tendance baissière amorcée par le dollar américain est appelée à se poursuivre pendant quelques années, selon l’économiste Julien Tousignant, de la firme Hexavest.

Un repositionnement de la part des gestionnaires d’actifs pourrait plus tard causer une deuxième vague de faiblesse du dollar américain, souligne-t-il dans un commentaire publié cette semaine pour expliquer sa méfiance à l’égard de la devise refuge.

Les perspectives ont « drastiquement » changé au cours des derniers mois pour le billet vert, ajoute-t-il. « C’est l’euro qui reçoit la faveur des spéculateurs à l’heure actuelle. Un tel positionnement étiré pourrait entraîner un rebond à court terme du dollar, mais selon nous, il n’empêche pas qu’un certain pessimisme persiste pendant plusieurs trimestres, comme ce fut le cas par le passé. »

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L’offre non sollicitée d’Altice USA et de Rogers sur Cogeco a beaucoup fait jaser la semaine dernière. « Il est possible dans quelques années [bien que vraisemblablement improbable] qu’un changement dans les perspectives d’affaires de Cogeco puisse motiver la famille Audet à vendre, mais j’y accorde peu de chances à court terme », commente l’analyste de la TD Vince Valentini, dans une note publiée jeudi.

« De ce fait, je m’attends à ce que le bond d’environ 15 % mercredi de l’action de Cogeco et de sa principale filiale s’efface au cours des prochaines semaines puisque le souvenir de ce genre d’offre d’achat non sollicitée disparaît. »

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Dans la foulée du fractionnement des actions d’Apple et de Tesla cette semaine, le gestionnaire d’actifs montréalais Claret a rappelé à ses clients qu’un fractionnement d’action ne devrait pas être une des principales raisons d’acheter des actions d’une entreprise.

« Bien qu’il existe des raisons psychologiques pour lesquelles les entreprises divisent leurs actions, cela ne change rien à sa valeur fondamentale. N’oubliez pas, que vous ayez un billet de 20 $ ou quatre billets de 5 $, vous avez toujours le même montant d’argent entre les mains ! »

Claret souligne que pour bien des investisseurs, il peut sembler plus probable de voir une action à 10 $ doubler à 20 $ que de voir une action à 1000 $ doubler à 2000 $. « Pourtant, dans les deux cas, il s’agit du même rendement en pourcentage. »

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Les titres québécois de Lightspeed, GDI et Cogeco Communications ont touché cette semaine un sommet de la dernière année en bourse. À l’opposé, Bellus Santé a atteint un nouveau plancher des 52 dernières semaines.

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La Bourse de Toronto restera fermée lundi à l’occasion du congé de la fête du Travail.