Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur une poignée de titres qui ont retenu notre attention, pour le meilleur ou pour le pire.

TSO3L'action de l'entreprise de Québec spécialisée dans la stérilisation d'instruments médicaux s'est appréciée de près de 40 % mercredi après que la direction eut annoncé que le pacte signé en mars avec son partenaire suédois Getinge Infection Control passait à un autre niveau. TSO3 vient de transformer son entente internationale de distribution avec Getinge pour qu'elle devienne exclusive. L'analyste Nick Agostino, de la Banque Laurentienne, croit que cet accord pourrait servir à mettre la table pour une éventuelle offre d'achat de Getinge à TSO3.

LULULEMON

La spéculation entourant l'avenir du spécialiste canadien des vêtements de yoga s'est intensifiée cette semaine, ce qui a continué de faire grimper le titre au NASDAQ. Lululemon sera-t-elle achetée par Nike, Under Armour ou par une autre société ? L'action a bondi de 7 % lundi après avoir réalisé de beaux gains au cours des séances précédentes. La spéculation a été alimentée par un commentaire de l'agence Bloomberg laissant entendre qu'au lieu de dépenser 12 milliards pour racheter des actions, Nike devrait débourser 7,5 milliards pour acheter Lululemon, tandis que le New York Post rapportait qu'Under Armour serait en discussion pour acheter l'entreprise canadienne.

JEAN COUTU

Le nuage d'incertitude qui plane au-dessus de Jean Coutu est devenu un peu plus gros cette semaine. Le titre du pharmacien québécois a perdu 8 % jeudi avant de toucher un nouveau plancher des 52 dernières semaines vendredi. Le marché réagissait au dépôt par le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, d'un projet de loi visant à réduire le prix de certains médicaments. « J'ai été surpris de voir le gouvernement déposer un projet de loi cette semaine étant donné qu'il est encore en négociation avec les pharmaciens et les fabricants de médicaments », commente Michael Van Aelst, de la TD.

AETERNA ZENTARIS

Le titre de l'entreprise biopharmaceutique qui s'apprête à fermer son siège social de Québec a triplé de valeur cette semaine. L'explosion du titre a poussé les autorités réglementaires à exiger que la compagnie publie un communiqué. La direction d'AEterna a ainsi confirmé, mardi, qu'aucun développement au sein de l'entreprise ne peut servir d'explication pour la variation observée en Bourse. Le lendemain, AEterna a publié un autre communiqué dans lequel le PDG David Dodd dit que l'explication fournie par AEterna a amené certaines personnes à s'interroger sur des aspects fondamentaux des activités. David Dodd a réitéré que ces aspects fondamentaux demeurent forts.

BOMBARDIER

Le titre du fabricant québécois des avions C Series a bondi de 12 % mercredi au lendemain des déclarations faites à New York par les dirigeants devant des analystes et des investisseurs à l'occasion d'une journée consacrée à la présentation des objectifs stratégiques et de transformation de l'entreprise pour les cinq prochaines années. « Ce fut une bouffée d'air frais, dit Robert Spingarn, chez Crédit suisse. Mais il reste encore beaucoup à faire. » Pour Walter Spracklin, chez RBC, c'est un autre pas dans la bonne direction pour contribuer à rebâtir la confiance du marché.

CANOPY GROWTH

Le titre de l'entreprise de la région d'Ottawa spécialisée dans la culture de marijuana a bondi de 15 % jeudi dans la foulée de la présentation de ses plus récents résultats trimestriels. « La performance surpasse mes attentes et Canopy est bien capitalisée pour exécuter son plan de croissance. La récente émission d'actions [réalisée en octobre] pourrait bien avoir été la dernière nécessaire pour financer les activités quotidiennes », commente Martin Landry, chez GMP Securities. Le titre de l'entreprise, qui portait le nom de Tweed jusqu'en septembre, s'était replié depuis le sommet atteint au début du mois.