Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur une poignée de titres qui ont retenu notre attention, pour le meilleur ou pour le pire.

VALEANT [[|ticker sym='T.VRX'|]]

La pharmaceutique lavalloise a perdu 16 % de sa valeur boursière au cours de la séance de lundi en réaction à une attaque en règle de la part des démocrates à Washington. Les représentants démocrates demandent au PDG Mike Pearson de venir témoigner cette semaine pour défendre les fortes augmentations de prix imposées sur plusieurs médicaments. « Valeant est encore une fois celle qui se fait montrer du doigt pour ce qui est perçu comme des abus de la part des méchantes pharmaceutiques », commente Neil Maruoka, chez Canaccord, qui ne se formalise pas trop de la situation.

BOMBARDIER [[|ticker sym='T.BBD.B'|]]

L'action du constructeur de la C Series a cédé 9 % jeudi après la publication d'une dépêche de Reuters indiquant que Bombardier cherchait des investisseurs pour toutes ses divisions, y compris celles liées au secteur aéronautique. Selon l'agence de presse, Bombardier souhaiterait faire une annonce d'ici la fin du mois. « À mon avis, les articles entourant la vente potentielle d'actifs sont conformes aux commentaires de la direction, qui a dit chercher de façon active des façons de générer des liquidités, commente Turan Quettawala, de la Scotia. La position financière de Bombardier demeure serrée. Bombardier pourrait avoir besoin d'argent pour sa C Series ou pour le développement de sa famille d'avions d'affaires Global 7000. »

ALCOA [[|ticker sym='AA'|]]

L'action du spécialiste américain de l'aluminium a bondi de 6 % lundi après que la direction eut précisé ses intentions entourant la scission de l'entreprise en deux entités distinctes. Il y aura d'un côté les activités de production d'aluminium et de l'autre côté, les activités à valeur ajoutée, soit les produits fabriqués pour le secteur automobile et l'industrie aéronautique. Alcoa s'attend à ce que l'opération soit complétée d'ici l'été prochain.

AMAYA [[|ticker sym='T.AYA'|]]

Le retour du site PokerStars aux États-Unis a suscité un engouement monstre pour le titre de l'entreprise de Pointe-Claire. L'action s'est appréciée de près de 20 % jeudi après que l'entreprise eut révélé mercredi soir qu'elle avait obtenu l'approbation des autorités du New Jersey pour exploiter ses populaires sites PokerStars et Full Tilt. Le site de paris en ligne PokerStars avait été débranché par Washington en 2011. Amaya a fait l'acquisition de PokerStars l'an passé dans le cadre d'une transaction évaluée à 4,9 milliards US.

BANQUE NATIONALE [[|ticker sym='T.BN'|]]

L'action de la sixième banque en importance au pays a rapidement cédé 6 % de sa valeur vendredi matin au lendemain de l'annonce d'une importante émission d'actions qui rapportera 300 millions de dollars. L'émission d'un peu plus de 7 millions de nouvelles actions aura évidemment un effet de dilution sur l'actionnariat. Le prix des nouvelles actions a été fixé à 41,90 $, soit un prix inférieur de 3 % au cours boursier à la clôture le jour de l'annonce. Le titre semble aussi avoir souffert vendredi du sentiment négatif qui planait sur le secteur bancaire nord-américain à la suite de la mise à jour mensuelle du marché américain de l'emploi.

RALPH LAUREN [[|ticker sym='RL'|]]

L'action de l'entreprise qui porte un des grands noms de la mode américaine s'est appréciée de 14 % mercredi après que Ralph Lauren eut annoncé qu'il quittait son poste à la direction générale. Il est remplacé par le président de la chaîne Old Navy, une filiale de Gap. L'action de Ralph Lauren a perdu près de 40 % de sa valeur depuis le début de l'année. Âgé de 75 ans, Ralph Lauren demeure par ailleurs président exécutif et responsable de la création. Le successeur de Ralph Lauren aux commandes de l'entreprise aura pour principal défi de dynamiser les ventes, comme il a su le faire chez Old Navy.