Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur une poignée de titres qui ont retenu notre attention, pour le meilleur ou pour le pire.

BOMBARDIER [[|ticker sym='T.BBD.B'|]]

L'action de Bombardier a conservé son avance la semaine dernière. Le titre, qui avait bondi de près de 60 % les 9 et 10 septembre, s'est maintenu tant bien que mal, jusqu'à clôturer à 1,74 $ vendredi. L'analyste Konark Gupta, de la banque d'investissement australienne Macquarie Group, n'est toutefois pas convaincu. Considérant comme « discutable » la valeur que les investisseurs semblent attribuer à la filiale Bombardier Transport, il invite les actionnaires à se préparer à une « correction majeure » et maintient son cours cible à 1 $. Nettement plus optimiste, son collègue Walter Spracklin, de RBC Marchés des capitaux, a réitéré vendredi sa recommandation d'achat avec un prix cible de 3 $ d'ici 12 mois. - Paul Durivage

SNC-LAVALIN [[|ticker sym='T.SNC'|]]

SNC-Lavalin a causé une certaine surprise lundi en annonçant un important changement de garde. Trois ans après avoir été recruté pour redorer le blason de la firme d'ingénierie, Robert Card va céder les rênes à son chef de l'exploitation, Neil Bruce, 55 ans. Le titre mal-aimé a perdu près de 4 % de sa valeur, lundi, mais s'est bien repris les deux séances suivantes alors que le dauphin martelait vouloir redresser les finances de l'entreprise avant toute chose. L'analyste Anthony Zicha, de Scotia Capital, qui prévoit une transition en douceur à la direction de SNC, estime que ces actions ont des « valorisations attrayantes ».

DOMINION DIAMOND [[|ticker sym='T.DDC'|]]

Le producteur de diamant Dominion Diamond a abandonné encore près d'un dixième de sa valeur la semaine dernière, portant son recul à plus de 40 % depuis le début de l'année. L'entreprise extrait et commercialise des diamants des Territoires du Nord-Ouest. « Le marché ne semble pas aimer les derniers résultats financiers empreints d'éléments non récurrents et de la constitution de stocks de diamants bruts », commente Richard Hatch, de RBC Marchés des capitaux. Devant la faiblesse de la demande pour les brillants, particulièrement en Chine, Dominion Diamond constitue des stocks qui devraient plus tard se monnayer à meilleur compte.

SHOPIFY [[|ticker sym='T.SH'|]]

Le spécialiste canadien du commerce électronique Shopify a bondi de 24 % à la Bourse de Toronto, jeudi, portant à près de 177 % son gain boursier depuis son entrée à la cote, en mai dernier. Le géant américain Amazon.com s'est associé à l'entreprise d'Ottawa pour aider les commerçants à créer leurs magasins en ligne, allant même jusqu'à saborder son propre service, Amazon Webstore. Shopify, considérée comme l'un des bijoux du secteur canadien des technologies, a effectué au printemps un premier appel public à l'épargne (PAPE) de 131 millions US, en promettant une audacieuse offensive aux États-Unis.

ALIBABA [[|ticker sym='BABA'|]]

Le géant chinois du commerce électronique a perdu 3 % en Bourse, lundi, après avoir fait la une du magazine financier américain Barron's sous le titre « Alibaba : pourquoi il pourrait chuter d'encore 50 % ». Selon l'influente publication, Alibaba n'est pas au bout de ses peines avec le ralentissement de la consommation en Chine et l'âpre concurrence dans le commerce électronique. Le titre, qui conserve la confiance des analystes, s'est bien remis dans les séances suivantes, mais demeure sous son prix d'introduction à la Bourse de New York, la plus grosse entrée boursière de l'histoire, réalisée il y a un an tout juste.

RITE AID [[|ticker sym='RAD'|]]

La chaîne pharmaceutique américaine Rite Aid a chuté de 10,8 % à la Bourse de New York, jeudi. L'ancienne filiale du Groupe Jean Coutu a abaissé sa prévision de résultats annuels en évoquant « la tendance récente des ventes » et les coûts liés à l'acquisition pour 2 milliards US de la société de portefeuille pharmaceutique Envision Pharmaceutical Services (EnvisionRx). Le titre garde tout de même la pleine confiance des analystes qui s'y intéressent avec une cible de prix deux fois plus élevée que le cours déprécié récent.