Pour les Canadiennes, la réussite financière n'est pas synonyme de vêtements griffés et de diamants, revèle un sondage de TD Waterhouse publié jeudi.

L'enquête réalisée auprès de femmes âgées de 45 à 64 ans démontre qu'elles ont une approche très pratique lorsqu'il s'agit de définir la réussite financière.

Ce qui compte le plus à leurs yeux est de pouvoir payer les factures à temps, faire face à des dépenses imprévues, ne pas avoir de dettes et avoir épargné suffisamment pour une retraite confortable.

Seulement 20% des répondantes ont choisi la mention «avoir de l'argent pour s'offrir ce qu'il y a de mieux».

Pour Patricia Lovett-Reid, vp chez TD Waterhouse, ces résultats ne sont pas étonnants compte tenu de la récente récession.

«Il n'est pas réaliste d'associer la réussite financière à la capacité d'acheter des diamants alors que la priorité est de rembourser l'hypothèque ou lorsque nous sommes concernés par les responsabilités financières d'élever des enfants, d'aider des parents vieillissants, ce qui porte à se former une opinion très pratique de la réussite financière», souligne Mme Lovett-Reid.

L'une des questions du sondage cherchait à déterminer comment les Canadiennes définissent la richesse.

Selon elles, un ménage doit détenir en moyenne 542 000$ d'actif à investir pour être considéré «riche», mais ce chiffre varie beaucoup selon les provinces.

Par exemple, les Albertaines ont jugé qu'il faut un actif de 668 000$ pour être riche, alors que les Québécoises ont indiqué le montant le plus faible au pays, soit 393 000 $.

Le sondage démontre également que plus les femmes ont d'argent, plus le montant nécessaire pour être riche est élevé. Dans les ménages dont l'actif est inférieur à 50 000 $, la somme visée est de 345 000 $ , alors qu'elle s'élève à 978 000 $ chez les ménages dont l'actif se chiffre à 300 000 $ ou plus.

Le sondage a été réalisé au Canada du 1er au 7 septembre 2009, auprès de 1 432 femmes âgées de 45 à 64 ans, qui ont la responsabilité exclusive ou conjointe de la planification financière ou des décisions d'investissement de leur ménage.