Le 25 août, deux jours avant la rentrée, les parents se sont présentés à l'école primaire Saint-André-Apôtre, dans le nord de Montréal, pour prendre possession des articles scolaires nécessaires à la rentrée de leur enfant.

Ils les avaient réservés en juin. Ce commerce intra-mural est organisé par les parents engagés dans la fondation de l'école.

En mai, les enseignants se concertent et dressent les listes d¹articles de chaque niveau. À la fin des classes, les parents reçoivent la liste des articles scolaires dont leur enfant aura besoin pour la prochaine rentrée.

On leur distribue au même moment une fiche qui leur permet de réserver ces articles.

Ces fournitures sont achetées auprès d'un fournisseur homologué par la Commission scolaire de Montréal, qui calcule le total de chaque liste.

Puisque certains articles durent plus d¹un an, des groupes d'options permettent aux parents de restreindre leurs achats. Ainsi, l'option À correspondra à la liste complète moins les ciseaux et les crayons de couleurs. «Le parent a le loisir de choisir l'option qui lui convient, selon ses besoins», explique la directrice de l'école, Marie Péloquin.

Les coûts sont équivalents à ceux d¹une bannière courante. S'y ajoute une contribution de 5 $, qui sera versée à la Fondation de l'école. «Cet argent va revenir à leurs enfants durant l¹année scolaire, fait valoir la directrice. C'est comme un investissement dans l'école. «Les parents économisent surtout temps et incertitude.» On a beau décrire les articles du mieux qu'on peut, les parents sont quelquefois incertains et n'achètent pas les bons articles», constate Marie Péloquin.

Sur 363 enfants, près de 200 se prévalent de ce service.