Les certificats de placement garanti (CPG) offrent «des rendements qui font peur», selon les mots de Guylaine Dufresne, directrice, planification financière, à la Banque Laurentienne. Mais heureusement, il existe d'autres options.

La plupart des grandes banques du pays offrent des CPG de cinq ans à un rendement minime de 1,90%. Sur un an, les taux sont de 0,40%. Avec un tel rendement et une inflation positive, même légèrement, il y a de forts risques de s'appauvrir.

Les CPG restent recommandables pour ceux qui ont des projets à court terme et qui veulent éviter de perdre leur capital. «Mais pour les gens qui vivent des revenus de leurs placements, c'est nettement insuffisant pour garder leur pouvoir d'achat», dit Mme Dufresne.

Les obligations sont une première solution de remplacement. Mme Dufresne cite en exemple une obligation de 10 ans du gouvernement terre-neuvien qui, il y a quelques semaines, offrait un rendement de 4,60%. «Il y a cinq ans, ce rendement aurait été nettement insuffisant, note-t-elle. Aujourd'hui, les gens ont les yeux grands quand on évoque un tel rendement.»

Mme Dufresne recommande aussi de jeter un oeil aux fonds communs de placement dont la valeur à échéance est garantie. Les fonds de ce type cristallisent les gains, de sorte que la valeur la plus élevée atteinte par le fonds est garantie si le placement est conservé jusqu'à la date d'échéance du fonds.

«Actuellement, aller tout en CPG serait la pire chose à faire, dit Guylaine Dufresne. Ces fonds permettent de ne pas se retirer complètement du marché.» D'autant plus que contrairement à un CPG, on peut vendre ses parts d'un fonds commun à n'importe moment. Ça offre plus de flexibilité.