(Lévis) La mobilité
Avant de commencer à construire des brise-glaces, le chantier Davie, inauguré en 1832, aura droit à une importante cure de rajeunissement de 840 millions.
Lisez notre dossier « “Le début de quelque chose de grandiose’’ »Le chantier étant situé aux abords d’un quartier résidentiel, il faut avoir une idée s’il faut apporter des modifications dans le secteur. « Il va y avoir du stock qui va rentrer là [chez Davie], dit M. Lehouillier. Est-ce que cela va demander des modifications à certaines intersections ? Quelles voies de circulation utilisera-t-on ? Faudra-t-il des heures consacrées au transport ? Comment tout cela va-t-il se décliner ? »
Les fournisseurs
EBM Laser n’est pas le seul sous-traitant du chantier Davie à vouloir se rapprocher de son client. À écouter le maire de la municipalité, d’autres semblent également dans cette situation. Lévis souhaite aider ce genre d’entreprise. « On est en train de compléter l’inventaire de ce qu’on pourrait aller chercher comme endroits intéressants près de chez Davie, dit le maire. Bien sûr, on ne forcera personne à vendre, mais on regarde. Les fournisseurs, c’est ce qui crée énormément de valeur ajoutée. »
Les terrains industriels
« Actuellement, on a 5100 places d’affaires et c’était 4600 il y a un an, lance fièrement M. Lehouillier. Dès qu’on ouvre une rue industrielle, c’est vendu. On va avoir besoin de terrains à viabiliser. » Cette tendance risque de se poursuivre grâce aux retombées anticipées chez Chantier Davie. Le maire de Lévis affirme que la Ville vient de s’octroyer un droit de « premier acheteur » lorsque, par exemple, une entreprise décide de se mettre en vente. « On veut faire du redéveloppement dans nos parcs industriels existants. On évaluera notre réglementation. Est-ce qu’on peut monter [construire] en hauteur davantage ? » Selon le site web de la Ville de Lévis, il y a actuellement dix parcs industriels et technologiques sur son territoire.
Le logement
Avec une augmentation prévue de l’effectif chez Davie et ses fournisseurs, il faut s’attendre à accueillir de nouveaux arrivants, dit M. Lehouillier. Le défi sera de les loger. « Nous roulons à 3200 unités d’habitation par année, explique-t-il. Le stock de logements est passé de 3 % à 1 %. Cette filière [la construction navale] va devenir tellement importante que ce n’est plus l’affaire que de Lévis. C’est une affaire régionale. On veut faire une présentation à la Table régionale des élus municipaux de la Chaudière-Appalaches. On veut leur dire “regardez bien le potentiel’’. »