(Toronto) Le fondateur de Wind Mobile, qui est devenu le quatrième opérateur de téléphonie mobile au Canada avant d’être vendu à Shaw Communications en 2016, serait intéressé à racheter cet actif, rebaptisé depuis Freedom Mobile.

Anthony Lacavera, aujourd’hui président de Globalive, a indiqué que sa firme serait intéressée par les actifs sans fil de Freedom, que Shaw pourrait être forcée de vendre par les autorités réglementaires pour que soit autorisée la transaction qui verrait Rogers Communications acquérir Shaw.

L’entente conclue entre Rogers et Shaw est examinée par trois différentes autorités réglementaires fédérales, soit le Bureau de la concurrence, la Commission de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) et Innovation, Sciences et Développement économique Canada.

La transaction doit affronter une certaine opposition, notamment en raison des inquiétudes liées à son impact sur la concurrence dans l’industrie du sans-fil. Des observateurs s’attendent à ce que Shaw doive vendre certains de ses actifs pour que l’entente soit approuvée.

Le ministre responsable d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada, François-Philippe Champagne, a opposé une fin de non-recevoir à la transaction dans sa forme actuelle. Selon lui, le transfert complet des licences de services sans fil de Shaw à Rogers serait « fondamentalement incompatible » avec les politiques de son gouvernement en ce qui concerne le spectre et la concurrence dans les services mobiles.

M. Lacavera a indiqué que son entreprise était bien capitalisée et qu’elle avait déjà montré qu’elle était en mesure de réussir à élargir la concurrence sur le marché canadien.

« Nous avons fait baisser les prix pour les consommateurs avec Wind Mobile, et nous le ferons de nouveau », a-t-il affirmé.