Une grève de près de quatre semaines aux usines d’ArcelorMittal de Longueuil et de Contrecœur s’est terminée dimanche. Un nouveau contrat de travail de six ans a été ratifié.

Les travailleurs syndiqués au Syndicat des Métallos affiliés à la FTQ ont finalement obtenu la fin de la coexistence de deux régimes de retraite, des hausses de salaire totalisant environ 26 % sur 6 ans et des hausses substantielles du régime de retraite à prestations déterminées.

Les nouveaux syndiqués adhéreront automatiquement au régime de retraite à prestations déterminées, alors qu’auparavant, ces derniers devaient choisir entre un régime à cotisations déterminées et un régime à prestations déterminées, a expliqué le syndicat dans un communiqué.

« Aucun nouveau travailleur ne sera admis à un régime moins avantageux, c’est la fin des orphelins une fois pour toutes. Peu de nouveaux syndiqués choisissaient le régime CD, mais l’existence même de deux régimes faisait planer une menace. Le signal est fort pour la pérennité du régime de retraite à prestations déterminées et pour l’égalité entre tous les travailleurs », ont souligné les trois représentants des sections locales, le président de la SL 6586, Jason Braconnier, le président de la SL 8897, François Lévesque, et le porte-parole de la SL 8060, Éric Imbeault.

Les 800 travailleurs membres des 3 sections locales avaient rejeté les offres patronales dans les dernières semaines. La direction avait néanmoins bon espoir de parvenir à une entente, disant vouloir établir « un équilibre entre la compétitivité de nos affaires et les conditions de travail avantageuses de nos employés ».

« Ce contrat est à la hauteur des attentes et, surtout, de la détermination de nos membres. C’est une belle victoire de la solidarité », ont conclu les présidents et le porte-parole syndicaux.

Ce vote de ratification de la convention collective met un terme au conflit déclenché le 2 février. Le retour au travail dans les deux installations d’ArcelorMittal en Montérégie se fera dès ce lundi matin.