(New York) Le géant américain des sites de rencontres Bumble a annoncé lundi le rachat de la jeune entreprise française Fruitz, réalisant sa première acquisition depuis sa création en 2014.

Le montant de la transaction n’a pas été communiqué.

« L’acquisition de Fruitz nous permet d’élargir notre offre pour les consommateurs, conformément à notre objectif de considérer davantage les relations », a déclaré la PDG et fondatrice de Bumble, Whitney Wolfe Herd, citée dans un communiqué.

Disponible sur les boutiques en ligne d’Apple et de Google, Fruitz dit encourager « une communication ouverte et honnête ».

Ses utilisateurs peuvent échanger en s’envoyant des fruits comme une cerise « pour trouver sa moitié », une pastèque « pour des câlins récurrents sans pépins » ou un raisin « pour un verre de vin sans se prendre la grappe ».

« Nous avons créé les métaphores des fruits afin de donner aux membres de notre communauté un moyen ludique de communiquer ce qu’ils recherchent, en éliminant la peur du jugement, tant pour les hommes que pour les femmes », a déclaré Julian Kabab, l’un des trois cofondateurs français de Fruitz.

Le téléchargement de l’application est gratuit, mais Fruitz propose des formules d’abonnement pour débloquer certains services, à partir de 10,99 euros par mois.

L’entreprise ne spécifie pas son nombre d’utilisateurs, mais Bumble indique que Fruitz « a connu une croissance rapide à travers la France, la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse, l’Espagne et le Canada » depuis son lancement en 2017 et jouit d’une forte popularité « auprès de la génération Z », les personnes nées entre 2000 et 2010.

Fondée en 2014, Bumble, qui se revendique comme une plateforme féministe, permet pour sa part aux femmes de faire le premier pas.

Rival de Tinder, le groupe est entré en février 2021 à Wall Street et pèse près de 3,6 milliards de dollars.