La société de boissons DavidsTea affirme que ses pertes nettes ont presque doublé l’année dernière, ayant été quasiment multipliées par quatre au dernier trimestre de l’exercice par rapport à la période correspondante de l’année précédente.

Au cours du quatrième trimestre clos le 30 janvier, l’entreprise montréalaise DavidsTea a perdu 27,2 millions ou 1 dollar par action, comparativement à des pertes de 5,7 millions ou 21 cents par action l’année précédente.

Les revenus de l’entreprise placée sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies ont diminué de 45 %, passant de 73,5 millions à 40,2 millions au quatrième trimestre.

Cependant, le commerce électronique et les ventes en gros ont augmenté de 96 %.

En excluant les éléments non récurrents comme les coûts de restructuration, le bénéfice ajusté de DavidsTea a augmenté d’environ 500 000 $ pour atteindre 4 millions ou 15 cents par action au cours du trimestre.

La société montréalaise affirme avoir perdu 55,9 millions ou 2,14 $ par action diluée pour l’exercice, comparativement à une perte de 31,2 millions ou 1,20 $ par action en 2019.

Les ventes ont été affectées par les confinements liés à la COVID-19 et l’entreprise a abandonné l’ensemble de son réseau de vente au détail, à l’exception de 18 magasins canadiens.

« En très peu de temps, nous avons réussi à devenir une entreprise de commerce en ligne d’abord, alors que nous continuons à joindre nos clients par de nouveaux moyens », a déclaré par communiqué Sarah Segal, chef de la direction et chef de la marque.

« Nous restons concentrés sur l’accroissement de nos capacités d’exécution omnicanales dans nos points de vente, de notre communauté d’abonnés et de nos capacités de service grâce à des guides de thé disponibles en ligne. »

Elle a déclaré que les ventes en ligne représentaient plus de 80 % des ventes annuelles, comparativement à 22 % en 2019.

Le processus officiel de restructuration en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies a récemment été prolongé jusqu’au début de juin. Le directeur financier Frank Zitella a déclaré qu’un accord avec les créanciers est la prochaine étape cruciale pour l’entreprise.