(Toronto) Rogers Communications avertit les Canadiens de se méfier de messages texte leur proposant un remboursement pour la panne de système sans fil survenue la semaine dernière.

Des captures d’écran partagées sur les médias sociaux montrent des messages texte provenant supposément de Rogers, demandant à leurs destinataires de cliquer sur un lien pour obtenir leur remise.

Rogers a indiqué qu’il n’envoyait jamais d’avis de crédit par texto et que quiconque recevait un tel message ne devait pas cliquer sur le lien.

La panne du système sans fil du 19 avril a duré pendant 16 heures et a été attribuée à une mise à niveau logicielle, a expliqué le géant des télécommunications. Le lendemain, un courriel de Rogers à ses clients indiquait qu’il émettrait un crédit pour le service de cette journée sur ses factures sans fil du mois de mai, sans qu’aucune action ne soit requise de leur part.

Un message trompeur qui fait son chemin sur les médias sociaux dit à tort que « R0GERS WIRELESS INC. » — épelé avec un zéro plutôt qu’un O — offre un crédit de 50 $ pour compenser les inconvénients de la panne, invitant les internautes à cliquer sur un lien.

Le montant forfaitaire de 50 $ évoqué dans l’arnaque n’est pas réel, notamment parce que la somme de la vraie remise variera en fonction du forfait de chaque client.

En outre, cette somme sera automatiquement créditée sur les factures du mois de mai, et aucune action n’est requise de la part des clients pour en profiter — donc, pas de lien à cliquer pour s’inscrire.

« Certains clients ont reçu des messages texte frauduleux leur demandant de cliquer sur un lien pour obtenir un crédit », a indiqué la société sur son site web. « Ces messages ne proviennent pas de Rogers. »

Elle suggère aux destinataires de retransmettre le message au 7726 (SPAM).

L’entreprise torontoise, qui exploite les marques sans fil Rogers, Fido et Chatr, a des conseils supplémentaires pour détecter les messages d’hameçonnage par texto ou par courriel.

— Vérifier l’adresse courriel de provenance du message, et non seulement le nom de l’expéditeur. Surveiller les mots supplémentaires, les symboles ou les lettres substituées, en particulier dans le nom de domaine.

— Les liens et les pièces jointes peuvent contenir des logiciels malveillants, alors il ne faut pas les cliquer pour les ouvrir. Il vaut mieux aller directement sur le site officiel de la source.

— Les demandes d’informations personnelles doivent être un signal d’alarme. Les grandes institutions, telles que les banques et les services gouvernementaux, ne demandent pas ces détails par courriel ou par texto.

— Il faut se montrer prudent si l’expéditeur dit avoir besoin d’une réponse rapide ou urgente.

— Les fautes d’orthographe et de grammaire sont courantes dans les messages d’hameçonnage de base, alors il faut lire attentivement le message.