(Montréal) Vidéotron vient de demander la conciliation au ministère du Travail, dans le cadre des négociations pour renouveler la convention collective de quelque 3000 employés.

Cette convention collective avec le Syndicat des employés de Vidéotron est échue depuis plus de deux ans, soit depuis décembre 2018.

Il y a eu une soixantaine de rencontres, dont 11 jours de négociations intensives qui n’ont pas permis d’en arriver à une entente, a rapporté jeudi le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) affilié à la FTQ, qui représente ces syndiqués.

Les principaux points en litige portent sur le recours à la sous-traitance, la protection des emplois, puis les assurances collectives et les salaires.

Martin Larose, conseiller syndical au SCFP, affirme vouloir augmenter un peu le pouvoir d’achat de ses membres, mais il insiste : c’est le recours à la sous-traitance qui est « le nœud majeur », là où « ça achoppe ». Le syndicat tient à protéger les emplois.

À ses yeux, puisque l’employeur vient de demander la conciliation au ministère du Travail, on peut en conclure que « pour ce qui reste en litige, ça ne va pas bien » dans les négociations.

De son côté, la direction de Vidéotron espère malgré tout parvenir à une entente avec le syndicat.

« Nous avons bon espoir de nous entendre sur les termes d’une convention collective qui plaira aux deux parties dans les délais prescrits par ce processus », a fait savoir la direction de l’entreprise par courriel.

« Un conciliateur sera nommé au cours des prochains jours par le ministre du Travail », a précisé Vidéotron.

Ces employés travaillent dans les centres d’appel, à la perception, à l’ingénierie ou sont des techniciens, a précisé M. Larose.