(Washington) Le géant américain des boissons non alcoolisées Coca-Cola, qui a encore vu ses ventes et son bénéfice décliner au 4e trimestre 2020 à cause de la pandémie, a néanmoins dépassé les attentes des marchés et s’est montré optimiste pour 2021.

Coca-Cola, qui affirme avoir perdu des parts de marché notamment à cause des fermetures de fontaines à soda, a accusé un recul de son chiffre d’affaires de 5 % à 8,61 milliards de dollars au dernier trimestre 2020 pour un bénéfice net de 1,45 milliard de dollars, en repli de 29 %.

Le producteur de sodas a toutefois été plus rentable que ce à quoi s’attendaient les marchés : le bénéfice ajusté par action, référence en Amérique du Nord, est ressorti à 0,47 dollar contre 0,42 dollar attendu.

Sur l’ensemble de l’année 2020, Coca-Cola a enregistré un bénéfice net de 7,74 milliards de dollars, en baisse de 13 % sur un an, pour un chiffre d’affaires de 33,01 milliards (-11 %).

« Les progrès que nous avons faits en 2020, y compris les actions pour accélérer la transformation de la compagnie, nous assurent que nous allons retrouver la croissance cette année », a affirmé James Quincey, PDG du groupe d’Atlanta.  

« Bien qu’il demeure des incertitudes à court terme, nous sommes en bonne position pour sortir plus fort de cette crise », a-t-il ajouté dans un communiqué.

Pour faire face à une chute des ventes avec les restrictions liées à la pandémie, Coca-Cola a entamé une vaste restructuration du personnel, supprimant des milliers d’emplois. Le groupe, qui compte plus de 86 000 salariés, avait annoncé fin décembre se séparer de 2200 employés.

Pour 2021, le distributeur de Coca-Cola, mais aussi de Fanta, Sprite et Dasani prévoit une croissance organique presque à deux chiffres, selon le communiqué.

Coca-Cola grimpait de 1,33 % dans les premiers échanges à Wall Street.

Au dernier trimestre, c’est aux États-Unis où le volume de ventes a le plus marqué le pas (-7 %) avec la fermeture des robinets de fontaines à soda dans les bars et restaurants due aux mesures de restriction liées à la pandémie.

Le volume de ventes a aussi régressé de 4 % en Europe, au Proche-Orient et en Afrique ainsi qu’en Asie.

En Amérique latine en revanche les ventes ont retrouvé une modeste croissance (+2 %) grâce au succès des sodas pétillants au Brésil qui ont compensé le ralentissement au Mexique.