Le fabricant de géomembranes synthétiques Solmax, établi à Varennes, en banlieue sud de Montréal, effectue sa deuxième acquisition aux États-Unis en moins d’un an.

Cette fois, Solmax acquiert l’entreprise Propex, dont le siège social et l’usine principale sont situés dans la région de Chattanooga, au Tennessee.

Fondée en 1910, Propex est un fabricant de produits de géomembranes synthétiques pour les secteurs de la construction, du transport, de l’exploitation minière et de la construction automobile dans toute l’Amérique du Nord (Canada, États-Unis, Mexique).

En avril dernier, Solmax avait acquis la filiale américaine TenCate Geosynthetics de l’entreprise néerlandaise Koninklijke TenCate.

Avec l’achat de Propex, Solmax réalise une « acquisition stratégique qui lui permet, en tant que chef de file mondial, d’élargir son portefeuille de produits géosynthétiques haut de gamme au profit des ingénieurs et des entrepreneurs travaillant dans les secteurs du confinement environnemental et de l’infrastructure civile », indique son président, Jean-Louis Vangeluwe, dans un communiqué transmis à La Presse.

Solmax ne divulgue pas les termes financiers de ses acquisitions et de ses activités parce qu’elles impliquent des entreprises qui appartiennent à des investisseurs en placements privés.

Les produits de géomembranes synthétiques de Solmax sont utilisés par de grandes entreprises industrielles dans les secteurs de l’exploitation minière, de l’énergie, de la gestion des déchets et du confinement environnemental. Ils servent aussi dans les secteurs de la construction, du génie civil et des infrastructures de transport.

Pour sa part, Propex conçoit et fabrique des « solutions géosynthétiques » qui sont utilisées dans les secteurs de l’érosion des sols, de la construction, des infrastructures de transport et dans les milieux industriels.

Avec cette acquisition, Solmax franchit une autre étape importante de son plan d’affaires de développement et de consolidation dans le marché international des géomembranes.

Fondée en 1981, et appuyée depuis des années par les capitaux d’investissement de la Caisse de dépôt et placement du Québec et du Fonds de solidarité FTQ, Solmax s’est hissée au fil d’acquisitions et d’expansion de marché à un niveau équivalent à celui d’une petite multinationale de l’industrie des géomembranes.

De son siège social à Varennes, Solmax gère un réseau de centres de production et de bureaux d’affaires situés au Québec, aux États-Unis et en Allemagne, ainsi qu’au Moyen-Orient (Égypte) et en Asie (Malaisie, Chine, Thaïlande, Australie).

Solmax emploie près d’une centaine de personnes au Québec seulement. Elle réalise un chiffre d’affaires global de l’ordre de 150 à 250 millions par an, selon les informations très partielles qui sont inscrites dans les registres réglementaires des entreprises à capital fermé.

Solmax en un coup d’œil

Activités : conception et fabrication de produits de géomembranes synthétiques

Siège social : Varennes

Chiffre d’affaires : entre 150 et 250 millions

Effectif : de 100 à 200 employés

Usines principales au Québec, aux États-Unis et en Allemagne, centres d’affaires régionaux au Moyen-Orient (Égypte) et en Asie-Pacifique (Malaisie, Chine, Thaïlande, Australie)

Principaux actionnaires : Investissements Flydzo (Jacques Côté, fondateur et ex-président de Solmax, et Paul Payeur), Fonds de solidarité FTQ (135 millions au 31 mai 2021), Caisse de dépôt et placement du Québec (30 % au 31 décembre 2020)

Fondation : 1981

Sources : Groupe Solmax, Caisse de dépôt et placement du Québec, Fonds de solidarité FTQ, Répertoire d’entreprises iCRIQ, Registraire des entreprises du Québec