Le gouverneur du Massachussets, Charles Baker, estime que les résultats du référendum du Maine ne signifient pas la fin du projet, mais il s’interroge sur la suite des choses.

« Non, je ne pense pas que c’est mort », a-t-il répondu en réponse aux questions des journalistes de Boston 25 News.

Deux jours après que les citoyens du Maine eurent dit non à 60 % au projet de ligne de transport d’électricité qui doit acheminer l’électricité du Québec à Boston, le gouverneur de l’État a indiqué qu’il avait eu des discussions avec des représentants de son administration et les dirigeants d’Avangrid, partenaire d’Hydro-Québec. Ces discussions ont porté sur ce qui risquait d’arriver maintenant, a-t-il précisé.

Le gouverneur Baker, qui a conclu le contrat d’approvisionnement de 20 ans avec Hydro-Québec, a indiqué que des lignes de transport devraient être construites pour électrifier l’économie du Massachusetts et des autres États.

« Que ce soit l’éolien, l’hydroélectricité ou n’importe quelle autre forme d’énergie renouvelable, la question de la transmission va se poser parce qu’il est question de doubler ou de tripler la quantité d’électricité dont nous allons avoir besoin », a-t-il souligné.

Charles Baker a rappelé que la ministre de l’Énergie des États-Unis, Jennifer Granholm, avait invité les citoyens du Maine à appuyer le projet d’interconnexion. Si le contrat se réalisait, l’électricité québécoise comblerait 17 % des besoins en électricité de la région de Boston.

Pendant que les travaux de construction se poursuivent dans le Maine, les résultats du référendum de mardi sont contestés devant les tribunaux par les promoteurs du projet, connu sous le nom New England Clean Energy Connect.