(New York) Le loueur de voitures américain Avis faisait des étincelles à la Bourse de New York mardi après des résultats impressionnants reflétant la renaissance des loueurs de voitures avec la normalisation des déplacements.

Le titre Avis grimpait de 93 % à 331 dollars vers 14 h. L’action avait même atteint un pic à plus de 500 dollars plus tôt en séance.  

La cotation a été interrompue à plusieurs reprises en raison de cette haute volatilité. Une part de spéculation expliquait aussi la vive hausse du titre avec des liquidations de positions courtes (short), soulignaient les analystes.

Avis Budget Group, qui comprend outre le réseau Avis, Budget Rent a car, Payless Car Rental et le service de voitures partagées Zipcar, était fêté par les investisseurs après avoir annoncé mardi un doublement de son chiffre d’affaires sur un an au troisième trimestre à 3 milliards de dollars, bien au-dessus des attentes.

Le bénéfice net de juin à septembre est passé de 45 millions l’année dernière à 674 millions de dollars. En 2020, avec la pandémie et les confinements dans le monde entier, la société avait perdu 684 millions de dollars.

Cette vive reprise d’activité reflète « l’élan positif alors que l’environnement des voyages continue de se normaliser », s’est félicité le directeur général Joe Ferraro dans un communiqué.

« Nous sommes prudemment optimistes sur le fait que le pire est derrière nous », a-t-il indiqué dans une conférence téléphonique.

Le dirigeant a aussi promis d’« être beaucoup plus actif » dans l’électrique à mesure que la situation évolue alors que son concurrent Hertz vient d’annoncer une énorme commande de 100 000 véhicules à Tesla.

Il a évoqué l’addition de davantage de véhicules hybrides dans la flotte d’Avis.

Sans nommer Hertz, le directeur financier d’Avis Brian Choi a estimé que l’initiative de grossir sa flotte de voitures électriques était positive pour l’industrie des loueurs en général.  

L’annonce de la commande de Hertz à Tesla la semaine dernière a fait bondir l’action du constructeur de voitures électriques à des sommets historiques depuis plusieurs jours, au point qu’Elon Musk a rappelé dans un tweet mardi que le contrat n’était pas encore signé.

Le titre de Tesla reculait du coup mardi de plus de 3 % à 1167 dollars.