(Toronto) Magna International a réduit ses prévisions de revenus pour l’exercice en cours en raison d’une réduction de la production mondiale de véhicules légers attribuable à la pénurie de puces à semi-conducteurs, qui a déjà eu une incidence négative sur ses plus récents résultats trimestriels.

Le spécialiste ontarien des pièces d’automobiles a affiché vendredi un profit de 424 millions US, ou 1,40 $ US par action, pour son deuxième trimestre.

En comparaison, il avait réalisé une perte de 647 millions US, ou 2,17 $ US par action, un an plus tôt, alors que l’industrie était aux prises avec des suspensions sans précédent de production en raison de la pandémie de COVID-19.

Le profit ajusté, qui exclut certains éléments non récurrents, s’est établi à 426 millions US, ou 1,40 $ par action, comparativement à une perte ajustée de 511 millions US, ou 1,71 $ US par action, au deuxième trimestre de 2020.

Les revenus du trimestre clos le 30 juin ont plus que doublé à 9,03 milliards US, alors qu’ils avaient été de 4,29 milliards US un an plus tôt, la production mondiale de véhicules légers ayant grimpé de 58 %, alimentée par les ventes en Amérique du Nord et en Europe.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté par action de 1,38 $ US à partir d’un chiffre d’affaires de 9,29 milliards US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financière Refinitiv.

Magna prédit que 14,4 millions de véhicules légers nord-américains seront construits cette année, un chiffre en baisse de 7,7 % par rapport à sa prévision précédente de 15,6 millions. La production européenne devrait diminuer de 2,2 % à 18,1 millions de véhicules, tandis que celle en Chine devrait rester stable à 24,7 millions de véhicules.

Conséquemment, Magna a réduit sa prévision de bénéfice net de 200 millions US, pour la ramener dans la fourchette comprise entre 2,0 milliards US et 2,2 milliards US.