(Montréal) C’est finalement le 30 mai que les 3000 employés de Vidéotron seront appelés à se prononcer sur l’entente de principe qui est intervenue avec l’employeur quant au renouvellement de leur convention collective.

L’entente de principe était intervenue le soir du 30 avril entre la direction de l’entreprise de télécommunications et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) affilié à la FTQ.

Ces 3000 employés travaillent dans les centres d’appel, à la perception, à l’ingénierie ou sont des techniciens.

Le SCFP n’a pas voulu dévoiler le contenu de l’entente de principe, préférant en garder la primeur pour ses membres, comme c’est habituellement le cas en pareille circonstance.

La direction de Vidéotron avait demandé la conciliation le 10 mars dernier, après une soixantaine de rencontres, dont 11 jours de négociations intensives.

À ce moment-là, en entrevue, un conseiller syndical du SCFP avait souligné que le recours à la sous-traitance était « le nœud majeur », là où « ça achoppe » dans les discussions avec l’employeur.

En plus du recours à la sous-traitance, d’autres points en litige persistaient alors, touchant la protection des emplois, les assurances collectives et les salaires.

Vidéotron disait toutefois avoir « bon espoir » de s’entendre avec le syndicat et de conclure une convention qui plairait aux deux parties.

La précédente convention collective est échue depuis le 31 décembre 2018.