(New York) Le loueur de voitures américain Hertz, qui s’était placé en faillite peu après le début de la pandémie, a proposé mardi d’en sortir en cédant le contrôle de son capital à deux sociétés d’investissement contre une somme pouvant atteindre jusqu’à 4,2 milliards de dollars US.

Selon le plan déposé devant un tribunal des faillites, Knighthead Capital Management et Certares Opportunities rachèteraient au moins 50 % des actions de Hertz, et pourraient racheter jusqu’à 100 % en fonction de l’éventuelle participation de créanciers actuels.

Couplé à d’autres financements, cet apport d’argent servirait à financer la flotte des véhicules de Hertz aux États-Unis et à réduire la dette du groupe.

Cela lui permettrait de terminer officiellement sa restructuration « au début ou au milieu de l’été », affirme un communiqué.  

La société s’était placée en mai 2020 aux États-Unis sous la protection de la loi américaine sur les faillites, qui permet à une entreprise de continuer temporairement son activité sans la pression de ses créanciers.  

Hertz, à la santé financière déjà fragilisée, était alors décimé par la chute des réservations de voitures de location suite aux mesures prises pour endiguer la propagation de la pandémie de coronavirus. Le groupe venait d’annoncer la suppression de 10 000 emplois en Amérique du Nord.  

La proposition de Hertz doit encore être approuvée par un juge des faillites et acceptée par ses créanciers.