(Montréal) Le président d’Investissement Québec International, Hubert Bolduc, a profité d’une conférence virtuelle organisée par le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM), mercredi midi, pour détailler le rôle et les priorités de son organisation dans le contexte actuel.

À la tête de cette nouvelle division d’Investissement Québec depuis la réforme de l’organisation menée par le gouvernement Legault à l’automne 2019, M. Bolduc a réitéré son engagement à aider les entreprises du Québec à exporter davantage.

Investissement Québec International se concentre sur les trois principaux champs d’action suivants : doubler l’investissement étranger pour les trois à cinq prochaines années, augmenter la main-d’œuvre internationale et accroître les exportations pour qu’elles représentent 50 % du PIB du Québec.

Accroître les exportations

« On est en dessous de ces prévisions », a admis M. Bolduc. Ce qui ne l’empêche pas de croire que ces objectifs sont réalisables même en temps de crise.

Pour cela, il entend « travailler avec les grands joueurs », qui constituent 20 % des entreprises québécoises, mais qui réalisent 80 % des exportations de la province.

Le mandat est d’accompagner ces entreprises pour qu’elles exportent davantage, non seulement aux États-Unis où se fait la majeure partie des transactions, mais aussi dans le reste du Canada où transitent 40 % des biens et services que le Québec produit, a expliqué le dirigeant.

Investissement direct étranger

Tandis que la communauté internationale prévoit une baisse des investissements étrangers, M. Bolduc garde le cap en matière de productivité, d’exportation et d’attraction d’investissements et de talents étrangers.

Il croit qu’il est possible d’y parvenir « en équipe ». C’est-à-dire grâce à la collaboration avec des partenaires économiques comme Montréal International, Québec International et la Société économique de développement de Drummondville notamment.

Même s’il reconnaît que le domaine de l’aéronautique a été durement frappé, il voit aussi des opportunités dans des secteurs d’avenir tels que l’électrification des transports qui est amenée à prendre de plus en plus d’importance au cours des années à venir.

« Le Québec est stratégiquement bien placé pour devenir un joueur important (dans le secteur) de la batterie en Amérique du Nord », a-t-il lancé, en soulignant du même souffle l’expertise du centre de recherche d’Hydro-Québec en la matière.

« Le Québec a également tous les atouts pour devenir un leader dans le domaine du recyclage des batteries », a ajouté l’homme d’affaires.

Cet article a été produit avec l’aide financière des Bourses Facebook et La Presse Canadienne pour les nouvelles.