(New York) J. C. Penney devrait pouvoir émerger de sa restructuration plus tard ce mois-ci puisqu’un tribunal américain des faillites a approuvé la vente de ce détaillant mal en point ayant vu le jour il y a 118 ans à un groupe incluant ses deux principaux propriétaires immobiliers et d’autres créanciers.

Cette décision d’un tribunal texan, survenue mardi, survient à la suite d’un accord intervenu plus tôt cet automne. Il concerne la quasi-totalité des activités de J. C. Penney, qui passeront dans le giron de Brookfield Asset Management et Simon Property Group.

Plusieurs défis attendent la chaîne, qui risque d’avoir de la difficulté à attirer les consommateurs en vue de la période des Fêtes. La pandémie de COVID-19 a incité plusieurs de ces derniers à effectuer leurs emplettes en ligne. Pendant ce temps, Amazon et d’autres enseignes comme Walmart et Target ne font que se renforcer, car ils proposent des prix bas ainsi qu’une plateforme transactionnelle.

J. C. Penney a opté pour la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites aux États-Unis en mai, s’ajoutant ainsi à la liste des grands détaillants à avoir pris une décision similaire dans la foulée d’une vague de fermeture provoquée par la crise sanitaire.

Le détaillant de Plano, au Texas, devrait fermer près du tiers de ses magasins au cours des deux prochaines années dans le cadre de sa restructuration. Son réseau devrait compter 600 établissements.

En l’absence d’autres offres, le sort de J. C. Penney était incertain. Son accord de financement actuel expire lundi prochain et sa vente doit être conclue d’ici le 20 novembre afin d’éviter la faillite.

« Notre objectif depuis le début de ce processus a été de nous assurer que J. C. Penney soit en mesure de servir des clients pendant des décennies et cette approbation du tribunal nous permettra d’atteindre cet objectif », a souligné la chef de la direction du détaillant, Jill Soltau, dans un communiqué.