Les fermetures de casinos et de salons de jeu ainsi que d’autres interruptions temporaires d’activités à cause de la pandémie de COVID-19 ont grandement affecté Loto-Québec, qui, à mi-chemin dans son année financière, a vu son bénéfice divisé par quatre.

Pour le semestre terminé le 28 septembre, le résultat net de la société d’État s’est établi à 181 millions, par rapport à 736 millions à la même période l’an dernier. Les revenus ont été deux fois moins élevés, à 687 millions.

Ces informations se trouvent dans le rapport dévoilé vendredi par la société d’État visant à faire le point sur sa performance financière au deuxième trimestre. Loto-Québec a décidé de ne pas publier ses résultats pour les trois premiers mois de son année financière puisque ses activités ont pratiquement été au neutre pendant cette période.

Dans son message, la présidente et chef de la direction, Lynne Roiter, a écrit que la société d’État avait été dans « l’obligation de prendre des mesures pour assurer la saine gestion […] dans ce contexte de baisse considérable (des) revenus », ce qui a mené à d’importantes mises à pied — 4271 personnes.

Loto-Québec avait cessé ses activités commerciales le 13 mars dernier avant d’amorcer une reprise graduelle en mai. Les casinos avaient relancé progressivement leurs activités pendant l’été. Tous ces établissements sont actuellement fermés à l’exception du casino de Mont-Tremblant.

Au cours des six premiers mois de l’année, les casinos ont affiché des revenus de 180 millions, soit trois fois moins qu’au premier semestre de l’exercice précédent. Du côté des établissements de jeu, les revenus ont décliné de 63 %, à 174 millions. Le recul a été de 25 % en ce qui a trait au secteur des loteries, où les produits ont été de 335 millions.

En ce qui a trait au deuxième trimestre ayant pris fin le 28 septembre, le bénéfice de Loto-Québec s’est établi à 246 millions, en baisse de 38 % par rapport à la même période l’an dernier. Le chiffre d’affaires a décliné de 30 %, à 530 millions.