(Montréal) Le titre de la société Les Industries Dorel a retraité, mardi, en dépit d’une augmentation de ses bénéfices et de ses revenus au deuxième trimestre, où la demande pour les vélos et les accessoires de maison a bondi en raison de la pandémie de COVID-19.

À la Bourse de Toronto, mardi, l’action de catégorie B de la compagnie montréalaise, qui fabrique à la fois des bicyclettes, des meubles pour la maison et des produits pour bébés, a temporairement abandonné plus de 3,5 %, pour finalement clôturer à 8,63 %, en recul de 14 cents, ou 1,6 %, par rapport à son cours de clôture de la veille.

Dorel a généré un bénéfice net de 11,1 millions US, ou 34 cents US, au cours du trimestre terminé le 30 juin, comparativement à 2,9 millions US, ou 9 cents US, à la même période l’an dernier. Abstraction faite des éléments non récurrents, Dorel a engrangé un bénéfice ajusté de 48 cents US par action au deuxième trimestre, par rapport à 19 cents US il y a un an.

De son côté, le chiffre d’affaires a grimpé de 8,1 %, à 724 millions US, essentiellement grâce à une augmentation de la demande pour les produits des divisions sport et des meubles pour la maison.

« La division (des produits de) puériculture a continué à faire face à des défis durant la première moitié du trimestre, touchée par des fermetures persistantes de magasins dans plusieurs de ses marchés, une situation qui a commencé à changer durant la dernière partie de la période alors qu’un plus grand nombre de magasins ont rouvert leurs portes », a souligné le président et chef de la direction de Dorel, Martin Schwartz, dans un communiqué.

Les analystes tablaient sur une perte ajustée par action de 20 cents US sur des revenus trimestriels de 642,7 millions US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

Dans une note envoyée par courriel, l’analyste Stephen MacLeod, de BMO Marchés des capitaux, a notamment souligné que les perturbations des chaînes d’approvisionnement provoquées par la crise sanitaire, qui étaient évoquées comme des « vents de face », ont été moins importance que ce qui était anticipé au deuxième trimestre.