La pandémie de la COVID-19 vient de faire une nouvelle victime dans l’industrie de la mode. La chaîne québécoise de prêt-à-porter Magasin Laura annonce avoir obtenu une ordonnance initiale afin de se placer sous la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.

Selon un communiqué publié vendredi par l’entreprise établie à Montréal, Magasin Laura souhaite « restructurer ses dettes et faire face avec succès aux défis sans précédent que la pandémie COVID-19 a posés au secteur du commerce de détail ».

Le mandat de contrôleur du processus a été confié à la firme KPMG.

Toujours selon le communiqué, la chaîne de vêtements pour femmes espère se libérer rapidement des procédures afin de mieux se positionner dans le marché très compétitif du détail.

Magasin Laura assure que les activités se poursuivent dans ses boutiques ainsi que sur sa plateforme en ligne, malgré les démarches légales et fiscales entreprises.

Le président et directeur général de la chaîne, Kalman Fisher, affirme que l’entreprise était « prospère et rentable » avant la crise sanitaire. La fermeture forcée des 140 magasins « Laura » et « Melanie Lyne » au Canada aurait cependant « gravement affecté » les revenus de la chaîne fondée en 1930.

Il s’agit d’un nouveau coup dur pour l’industrie de la mode au Québec. Les griffes québécoises Aldo, Tristan, Frank & Oak, Reitmans et Lolë ont récemment dû se résoudre à se prévaloir des dispositions de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.