(New York) Le géant américain de la restauration rapide McDonald’s va obliger tous les clients entrant dans ses restaurants aux États-Unis à porter un masque à partir du 1er août, imitant ainsi plusieurs grands groupes accueillant du public comme Walmart.

Alors que les cas de COVID-19 explosent actuellement dans certaines parties du pays, « les dernières recherches scientifiques suggèrent que les postillons qui restent dans l’air pendant un certain temps augmentent le risque de propagation du virus, en particulier quand ils viennent de porteurs asymptomatiques », justifie la société.  

Près de 82 % des enseignes McDonald’s sont déjà situées dans des zones obligeant les consommateurs à se couvrir en partie le visage dans des établissements publics, mais le groupe dit vouloir protéger « tous » ses salariés et clients.  

McDonald’s ne précise pas si les clients seront obligés de porter le masque une fois assis dans les restaurants offrant actuellement la possibilité de manger à l’intérieur.

Interrogé par l’AFP, le groupe ne précise pas non plus le nombre d’établissements ayant rouvert leurs tables au public.  

Il indique simplement qu’il va continuer, pendant 30 jours supplémentaires, à ne pas autoriser la réouverture de nouvelles salles.  

Si les clients refusent de porter un masque, McDonald’s a prévu des procédures pour les servir « poliment et rapidement ».

L’imposition du port de masques dans les établissements publics gagne du terrain aux États-Unis.  

Les géants de la distribution Walmart et Kroger obligent depuis cette semaine les clients venant faire leurs emplettes dans les milliers de supermarchés qu’ils gèrent à se couvrir le nez et la bouche, suivant ainsi les exemples d’Apple ou de Starbucks.

Toutes les grandes compagnies aériennes imposent aussi désormais le masque dans leurs avions.  

Le port d’une protection faciale est conseillé par les autorités sanitaires américaines et le président Donald Trump lui-même, après avoir longtemps été réticent, a appelé cette semaine « tout le monde » à porter un masque quand la distanciation physique n’était pas possible.