(New York) Le groupe américain Levi Strauss a indiqué mardi que les ventes de ses emblématiques jeans Levi’s avaient chuté de 62 % au plus fort du confinement, poussant le groupe à licencier 15 % de ses effectifs de bureau, soit 700 personnes.

Le repli du chiffre d’affaires à 498 millions de dollars sur les trois mois se terminant fin mai « est principalement lié à la fermeture temporaire des magasins gérés par le groupe et par des tierces parties en raison de la pandémie de COVID-19 », explique l’entreprise dans un communiqué.  

La hausse de 25 % des ventes en ligne a certes permis de limiter la casse, mais elles ne représentent encore que 15 % des revenus de Levi Strauss.  

Le groupe, qui a encaissé une perte nette de 364 millions de dollars sur la période, a décidé de licencier environ 700 personnes d’ici la fin de l’année, ce qui devrait lui permettre d’économiser environ 100 millions de dollars par an.

Levi Strauss se veut toutefois optimiste, soulignant qu’environ 90 % de ses magasins détenus en propre étaient désormais rouverts, ainsi que la majorité des établissements gérés par des franchisés.  

Les ventes et le nombre de clients restent inférieurs à l’an dernier, mais le chiffre d’affaires s’améliorait chaque semaine fin juin et les ventes en ligne continuaient à progresser fortement.

« L’impact sanitaire et économique global de la pandémie de COVID-19 reste très incertain », prévient cependant l’entreprise qui s’attend à ce que son activité reste « sévèrement affectée au moins jusqu’à la fin 2020 ».