(New York) Le groupe de location de voitures Hertz a décidé de supprimer 10 000 emplois en Amérique du Nord, soit 26,3 % de ses effectifs globaux, pour faire des économies face aux incertitudes provoquées par la pandémie de coronavirus paralysant l’économie.

Dans un document adressé au gendarme de la Bourse, la SEC, l’entreprise précise que ces licenciements s’effectuent en deux vagues et touchent l’ensemble des départements.

Le premier train de licenciements concerne les salariés non syndiqués et est effectif depuis le 14 avril.

Le second mouvement touche les employés syndiqués, qui sont eux mis à la porte à compter de ce 21 avril.

Hertz justifie ces suppressions d’emplois massives par le fait qu’il doit faire des économies pour survivre à la crise sanitaire qui terrasse tout particulièrement le transport, le tourisme et le divertissement.

À court terme, la société va devoir inscrire des charges dans ses comptes d’un montant de 30 millions de dollars, dont 28 millions au titre des indemnités de licenciement.

Hertz employait 38 000 personnes fin décembre, dont 29 000 aux États-Unis. Les suppressions d’emplois annoncées concernent les États-Unis, le Canada et le Mexique, mais aucun détail par pays n’a été communiqué.