Plus de clients, des transactions moyennes plus élevées, des ventes et un bénéfice net en hausse. Les résultats du quatrième trimestre et annuels de Dollarama font état de croissance sur presque tous les fronts. Mais le coronavirus risque fort de freiner cet élan.

« La force du modèle d’affaires unique de Dollarama ne se dément pas », a déclaré le président et chef de la direction, Neil Rossy, dans un communiqué.

Pour le dernier trimestre de l’exercice 2020 clos le 2 février, les ventes de Dollarama ont augmenté de 0,5 % pour s’établir à 1,07 milliard de dollars. Il s’agit d’une hausse de 6,3 % sur une base comparable de 13 semaines.

Comme il est d’usage dans le secteur de la vente au détail, « une semaine est ajoutée au calendrier de l’exercice tous les cinq ou six ans », rappelle le détaillant montréalais. Ainsi, l’exercice 2019 comptait 53 semaines, ce qui complique un peu les comparaisons.

Le bénéfice net a pour sa part grimpé de 1,4 % pour atteindre 226,1 millions ou 0,57 $ l’action ordinaire (comparativement à 0,53 $ le même trimestre de l’exercice précédent). La hausse atteint 7,5 %.

Hausse des ventes de 6,7 %

Pour l’exercice dans son ensemble, Dollarama affiche des ventes comparables – une donnée clé dans l’industrie – de 4,3 % sur une base de 52 semaines.

Les ventes ont augmenté de 6,7 % pour s’établir à 3,79 milliards (ou +8,5 % sur une base comparable de 52 semaines). Tandis que le bénéfice net se chiffre à 868,1 millions (+2,7 %). Par action ordinaire, le résultat net dilué a crû de 7,2 % pour atteindre 1,78 $.

Notre performance […] illustre l’efficacité de nos stratégies de vente, de marchandisage et d’exploitation dans un contexte de faible inflation des prix, ainsi que la force du modèle d’affaires unique de Dollarama qui ne se dément pas », a indiqué Neil Rossy.

Impacts du coronavirus

Le grand patron a précisé qu’au début de la crise du coronavirus, l’entreprise avait enregistré un bond du nombre de transactions « alors que les clients ont fait le plein de produits de première nécessité »

« L’achalandage des magasins a ensuite diminué par suite des mesures des autorités de santé publique recommandant aux Canadiens de demeurer à la maison autant que possible », a-t-il ensuite détaillé.

Étant donné cette « situation inédite », Dollarama dit ne pas être en mesure « de prévoir comment évolueront les habitudes d’achat ». Mais il affirme rester déterminé « à maintenir des magasins bien approvisionnés ».