(Halifax) Toujours aux prises avec l’impact de la pandémie de COVID-19, le transporteur régional Chorus Aviation a affiché des résultats du troisième trimestre inférieur aux attentes.

La société établie à Halifax a fait état d’un profit de 20,5 millions, soit 13 cents par action, un résultat en baisse de 15,4 % par rapport à celui de 24,2 millions, ou 15 cents par action, de la même période l’an dernier.

Après ajustements, le profit a plongé de 62,6 % à 10,9 millions, soit 7 cents par action, comparativement à un bénéfice ajusté de 29,1 millions, ou 18 cents par action, au troisième trimestre de 2019.

Les revenus pour le trimestre clos le 30 septembre se sont établis à 196,4 millions, en baisse de 44,1 % par rapport à ceux de 351,4 millions un an plus tôt.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 11 cents par action, à partir d’un chiffre d’affaires de 204,3 millions, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

« Bien que nous ayons été légèrement encouragés par l’augmentation des heures de vol effectuées par nos preneurs et Air Canada Express, la COVID-19 a continué de proliférer dans le monde entier cet automne, ce qui a mis un frein à la reprise des activités de vol », a affirmé dans un communiqué le chef de la direction, Joe Randell.

Selon lui, la demande pour le transport aérien ne va revenir à la normale que lorsque les gens « auront l’assurance que leur santé et leur sécurité sont protégées et que la quarantaine obligatoire sera écourtée ou éliminée ».

Chorus a ajouté qu’elle s’attendait à ce que sa ligne Jazz Aviation fonctionne à environ 20 % à 30 % de sa capacité durant le quatrième trimestre et le premier trimestre, en raison des restrictions de voyage et des quarantaines obligatoires.

« Dans l’ensemble, même si la demande pour les voyages aériens nationaux continue d’être faible […] nous croyons que les récents développements (notamment les données sur le vaccin de Pfizer et l’aide financière anticipée du gouvernement canadien) ont aidé à faire migrer le narratif de l’idée de survie à celle de reprise », a souligné l’analyste Walter Spracklin, de RBC Dominion valeurs mobilières.