(New York) Lyft a dévoilé mercredi une perte de 437,1 millions US au deuxième trimestre, période au cours de laquelle la crise sanitaire a découragé les consommateurs à faire appel à sa plateforme de réservation de voitures avec chauffeur.

Les revenus de la société établie à San Francisco se sont établis à 339,3 millions US au cours des mois d’avril à juin, ce qui constitue une baisse de 61 % par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent. Le nombre de passagers actifs a plongé de 60 % pendant le deuxième trimestre, alors que les consommateurs ont tourné le dos au covoiturage.

« Les résultats du deuxième trimestre de Lyft reflètent un environnement qui était non seulement difficile pour notre activité principale de covoiturage, mais aussi pour nos précieux chauffeurs », a déclaré le chef de la direction de Lyft Logan Green dans un communiqué.

L’entreprise avait pris des mesures afin de réduire ses dépenses et avait annoncé en avril qu’elle licencierait 982 personnes, soit 17 % de son effectif total.

Lyft a également déployé un service de livraison pour les agences gouvernementales, les entreprises et les organisations à but non lucratif pour des produits essentiels tels que des repas, des produits d’épicerie, des produits d’hygiène. Plus de 120 000 chauffeurs s’étaient inscrits à la mi-avril, mais on ne sait pas dans quelle mesure ils ont pu augmenter leurs revenus grâce à ces livraisons.

Lyft et son rival Uber sont également confrontés à une décision judiciaire récente selon laquelle ils doivent considérer leurs chauffeurs comme des employés dans l’État de la Californie. Cela obligerait les deux compagnies à leur offrir des avantages comme des heures supplémentaires et des congés de maladie. Les deux sociétés comptent porter la décision en appel.