(Paris) Le géant israélien des médicaments génériques Teva a dégagé un bénéfice net de 140 millions de dollars au deuxième trimestre, contre une perte nette de 689 millions un an auparavant, malgré une baisse de 7 % de ses ventes en lien avec la pandémie de COVID-19.

Le chiffre d’affaires du trimestre écoulé s’est élevé à 3,9 milliards de dollars (contre 4,2 milliards l’an dernier), a indiqué le groupe mercredi dans un communiqué.

La baisse des ventes a concerné à la fois les médicaments génériques et les produits grand public dans toutes les régions, a indiqué Teva.

« Les ventes moindres de génériques et de produits grand public en Europe et sur les marchés internationaux étaient en ligne avec nos attentes, après la demande inhabituellement élevée au premier trimestre en réponse initiale à la pandémie », a indiqué Kåre Schultz, PDG de Teva, cité dans le communiqué.

Le PDG a aussi souligné que « la performance sur le premier semestre a égalé ou dépassé celle de la même période l’an dernier ». Il a salué une profitabilité « forte », qui a permis de poursuivre la réduction de la dette nette, à 23,9 milliards de dollars, et de confirmer les objectifs du groupe pour 2020.

Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action, référence à Wall Street où Teva est cotée, ressort à 55 cents (contre 60 cents l’an dernier). La baisse est liée à un bénéfice brut en recul, en partie compensé par des dépenses d’exploitation réduites, a expliqué le groupe.

Au deuxième trimestre, les ventes ont légèrement baissé sur le premier marché du groupe, l’Amérique du Nord (-1 % à 2,05 milliards de dollars). Le recul a été plus prononcé en Europe (-15 % à 1 milliard de dollars), du fait d’une fréquentation en baisse des cabinets médicaux et en conséquence des prescriptions également en baisse.

Teva a maintenu ses objectifs financiers annuels, notamment un chiffre d’affaires compris entre 16,6 et 17 milliards de dollars et un bénéfice par action entre 2,30 et 2,55 dollars.

Le flux de trésorerie disponible (free cash flow) a atteint 582 millions de dollars sur le deuxième trimestre (contre 168 millions il y a un an).