(Séoul) Le groupe sud-coréen Samsung Electronics, leader mondial des téléphones portables et des cartes mémoires, a annoncé jeudi une hausse de 7,3 % de son bénéfice net au 2e trimestre.

Grâce à une forte demande dans le secteur des puces qui a compensé l’impact négatif de l’épidémie de coronavirus sur les ventes de téléphones portables, le bénéfice net s’est établi à 4,66 milliards de dollars d’avril à juin.

« La propagation de la COVID-19 a entraîné des fermetures et des ralentissements de l’activité dans les magasins et les sites de production dans le monde entier, mais l’entreprise a relevé le défi grâce à sa vaste chaîne d’approvisionnement mondiale », indique le groupe dans un communiqué.

L’impact de la pandémie a par ailleurs été limité grâce « au renforcement des canaux de vente en ligne et une optimisation des coûts », ajoute-t-il.

Samsung Electronics revêt une importance cruciale pour Séoul, le groupe Samsung étant de loin le plus grand conglomérat familial sud-coréen, ou « chaebol », dont les diverses activités industrielles représentent une part importante de la 12e économie mondiale.

Le chiffre d’affaires mondial de Samsung représente ainsi un cinquième du produit intérieur brut (PIB) du pays.

La Corée du Sud, qui était en février le deuxième pays le plus touché par l’épidémie après la Chine, avait réussi à maîtriser la situation au travers d’une stratégie très poussée de tests et de traçage des contacts des personnes infectées.

Mais le pays est confronté depuis peu à une recrudescence des cas de nouveau coronavirus et a enregistré la semaine dernière son bilan le plus élevé en près de quatre mois, avec des dizaines de cas importés.

Les répercussions de la pandémie dans le reste du monde n’ont pas épargné une économie sud-coréenne très orientée vers les exportations.

Ces dernières ont ainsi plongé de 13,6 % au deuxième trimestre par rapport au deuxième trimestre 2019, soit le déclin le plus fort depuis 1974.