Power Corporation du Canada a affiché vendredi un bénéfice en baisse de 31,5 % pour son premier trimestre, ce que le conglomérat a essentiellement attribué à des éléments non récurrents ayant eu une incidence défavorable de 145 millions.

L’entreprise montréalaise a évoqué l’impact de la pandémie de COVID-19 sur les résultats de certaines de ses filiales, en particulier Great-West Lifeco et la Financière IGM, rappelant que la crise avait entraîné « une grande volatilité et un affaiblissement important » des marchés boursiers.

En outre, puisque la durée de la pandémie et l’efficacité des interventions des gouvernements et des banques centrales restent incertaines, Power a expliqué ne pas être mesure de fournir de prévisions quant à l’incidence de la crise sur ses résultats futurs.

Power Corporation a réalisé un profit net de 200 millions, soit 36 cents par action, pour le trimestre clos le 31 mars, comparativement à un bénéfice de 292 millions, ou 63 cents par action, pour la même période l’an dernier.

En excluant les éléments non récurrents, le bénéfice ajusté a atteint 345 millions, ou 62 cents par action, au plus récent trimestre, par rapport à un profit ajusté de 251 millions, ou 54 cents par action, l’an dernier.

Les éléments non récurrents du plus récent trimestre comprenaient principalement la quote-part revenant à Power Corporation des ajustements de la Great-West relatifs aux incidences liées aux marchés, ainsi que la révision d’hypothèses actuarielles et certaines mesures prises par la direction.

Les éléments extraordinaires du premier trimestre de l’an dernier avaient eu une incidence positive de 41 millions sur le résultat net de Power.

Depuis le 13 février, Power Corporation détient la totalité des actions de la Financière Power, qui détient elle-même des participations de 66,9 % dans l’assureur Great-West Lifeco, de 62,1 % dans la Financière IGM, de 27,8 % dans Pargesa Holding et de 83,9 % dans Wealthsimple Financial.

Power Corporation a expliqué que les conseils d’administration des différentes filiales de l’entreprise s’étaient tournés vers leurs structures de gouvernance et leurs processus pour superviser la gestion des risques et des incidences potentielles du ralentissement actuel de l’économie ainsi que les autres conséquences possibles de la COVID-19.

« Il n’est pas possible d’évaluer de façon fiable la durée et la gravité de cette situation, tout comme son incidence sur les résultats financiers ou la situation financière de la société et de ses filiales en exploitation pour les périodes futures », a expliqué l’entreprise dans un communiqué.