Teck Resources a affiché mardi une perte du premier trimestre attribuable à ses actionnaires de 312 millions, après avoir inscrit une charge de dépréciation de 474 millions liée à sa participation dans la mine de sables bitumineux de Fort Hills.

La perte de la minière vancouvéroise pour le trimestre clos le 31 mars se compare à un bénéfice de 630 millions pour la même période en 2018.

Le bénéfice ajusté de Teck a atteint 94 millions, soit 17 cents par action, comparativement à celui de 587 millions, ou 1,03 $ par action, de la même période un an plus tôt.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 20 cents par action.

À la fin mars, les partenaires dans Fort Hills ont décidé d’interrompre les activités d’un des deux trains de production de sables bitumineux du projet en raison de la faiblesse des prix du pétrole. Teck détient une participation de 21,3 % dans la mine.

La société a indiqué que la fin du trimestre avait été particulièrement solide et que ses ventes avaient atteint 5,7 millions de tonnes d’acier sidérurgique, ce qui était supérieur à l’échelon supérieur de ses prévisions, qui était de 5,2 millions de tonnes.

Le chef de la direction de Teck, Don Lindsay, a indiqué que l’entreprise tournait actuellement son attention vers la gestion du risque lié à la pandémie du nouveau coronavirus.

« La pandémie a eu un certain impact négatif sur l’économie globale et les marchés des matières premières, et les perspectives sont incertaines », a-t-il affirmé.

« Cependant, presque tous nos sites sont actuellement opérationnels, certains avec une production réduite. »