Certains cafés Starbucks aux États-Unis et au Canada pourraient ne devenir accessibles que par l’entremise de leur service au volant et d’autres pourraient limiter le nombre de places assises pour accueillir les clients, a indiqué la société, un jour après que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a statué que l’épidémie de coronavirus était une pandémie.

« En dernier ressort, nous fermerons un magasin si nous jugeons qu’il s’agit là de la meilleure solution pour nos clients et nos partenaires ou si les autorités gouvernementales nous le demandent », a déclaré le chef de la direction de Starbucks, Kevin Johnson, dans un message aux clients.

M. Johnson a souligné que toute fermeture serait temporaire. La société a précisé que les décisions seraient prises sur une base individuelle pour chaque café.

Le torréfacteur de Seattle compte environ 15 000 établissements aux États-Unis et 1600 au Canada. La plupart appartiennent à l’entreprise, mais certains — y compris les cafés dans les centres commerciaux et les aéroports — sont gérés par des titulaires de licence.

Starbucks a déjà accéléré le rythme de désinfection de ses établissements et mis en place une interdiction temporaire d’utiliser des tasses personnelles réutilisables ou la verrerie de ses cafés.

Dans une lettre distincte adressée aux employés, la société a déclaré qu’elle augmentait temporairement « offre de rémunération en cas de catastrophe » pour les employés diagnostiqués ou exposés au virus. Les employés peuvent utiliser jusqu’à 14 jours d’indemnité de catastrophe en plus des congés de maladie payés, des vacances et des journées personnelles.

Les employés présentant des symptômes doivent également rester à la maison.