Les tourments parmi les gestionnaires et les employés au siège social de Lowe’s Canada et Rona continuent de s’accentuer dans la foulée des départs successifs de plusieurs hauts dirigeants, dont le président Sylvain Prud’homme, annoncé il y a deux semaines.

Ces jours-ci, c’est au tour des quelque 225 employés des services d’informatique de gestion au siège social canadien à Boucherville de s’inquiéter après que le Journal de Montréal et TVA aient fait état d’un transfert de portes vers l’Inde, dans la prochaine année.

En réaction, hier, la direction de Lowe’s Canada a déclaré dans un bref communiqué que contrairement aux « rumeurs circulant présentement dans certains médias québécois, qui insécurisent indûment de nombreux employés du siège social sur la Rive-Sud de Montréal, il n’y a aucun plan de transférer 200 emplois en technologie de l’information de Longueuil à Bangalore en Inde ».

Au siège social, toutefois, ce démenti très succinct de la part de Lowe’s Canada et les réunions d’employés tenues hier matin ne semblent pas avoir dissipé « l’ambiance un peu lourde » qui règne depuis des semaines, selon un employé, qui a demandé de ne pas être identifié par crainte de représailles. Celui-ci a confié à La Presse hier que les travailleurs ne savent plus sur quel pied danser en raison des nombreux départs de dirigeants et d’autres mouvements d’employés.

Une visite attendue

À la direction de Lowe’s Canada, on a refusé hier de commenter ou d’expliquer le projet de regroupement de fonctions parmi ses services d’informatique de gestion évoqué dans les médias. « Il s’agit d’une question de régie interne que, conformément à notre politique, nous ne commenterons pas. »

Les employés en informatique inquiets de leur sort chez Lowe’s Canada pourront peut-être en apprendre davantage aujourd’hui à l’occasion de la visite prévue depuis quelques jours de la plus haute dirigeante des services informatiques de Lowe’s, qui travaille au siège social de Mooresville, en Caroline du Nord.