(Montréal) Bombardier a franchi une autre étape alors qu’elle désire livrer ses nouveaux avions d’affaires d’ici la fin de l’année en obtenant la certification de Transports Canada pour le Global 5500 ainsi que le Global 6500.

Sans fournir d’échéancier précis, l’avionneur a estimé, mardi, que les autorités américaines et européennes devraient également donner leur feu vert respectif « sous peu » afin que l’appareil puisse voler.

Le dévoilement-surprise de ces deux jets d’affaires avait été effectué par Bombardier en mai 2018, dans le cadre du salon européen de l’aviation d’affaires Ebace, à Genève.

Les Global 5500 et 6500, dont les prix catalogues sont respectivement de 46 millions US et 56 millions US, peuvent notamment parcourir de plus longues distances que les Global 5000 et 6000. Un nouveau moteur construit par Rolls-Royce, qui vient d’être certifié par Transports Canada, doit procurer des économies de carburant.

Bombardier a également modifié les ailes, les cabines ainsi que les systèmes avioniques de ces deux avions d’affaires. La multinationale québécoise prévoit effectuer les premières livraisons avant la fin de l’année.

Jusqu’à présent, la société de gestion d’avions de Hong Kong HK Bellawings Jet Limited a signé une lettre d’intention qui pourrait se traduire par l’acquisition d’un maximum de 18 avions Global 6500 et Global 7500.

Cela ne veut toutefois pas nécessairement dire que HK Bellawings sera le client de lancement.

Bombardier mise grandement sur le Global 7500 ainsi que les modèles 5500 et 6500 dans le cadre de son redressement. Avant que l’entreprise ne tempère ses cibles pour 2020, l’avionneur visait des revenus supérieurs à 8,5 milliards US d’ici 2020 pour sa division des avions d’affaires.