(Toronto) La Banque de Montréal a affiché mardi un bénéfice du troisième trimestre en hausse de 1 %, ce qui s’est avéré inférieur aux attentes des analystes. La croissance dans la division des marchés de capitaux a été contrebalancée par de plus faibles profits dans les activités de gestion du patrimoine et par de plus fortes provisions pour les mauvaises créances.

La banque, établie à Toronto, a réalisé un bénéfice de 1,56 milliard au cours de son trimestre clos le 31 juillet, en légère hausse par rapport à celui de 1,54 milliard de la même période l’an dernier.

Le bénéfice par action a atteint 2,34 $, par rapport à celui de 2,31 $ du troisième trimestre de 2018.

Sur une base ajustée, la Banque de Montréal a affiché un bénéfice de 1,58 milliard, soit 2,38 $ par action, ce qui se compare à un profit ajusté de 1,57 milliard, ou 2,36 $ par action, un an plus tôt.

Les analystes visaient en moyenne un bénéfice ajusté de 2,49 $ par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

Le chef de la direction de la Banque de Montréal, Darryl White, a estimé que la banque avait livré de « très bons » résultats d’exploitation au cours du plus récent trimestre, ce qui témoignait de la résilience de la plateforme diversifiée de la banque en Amérique du Nord.

« Nos services bancaires (aux) particuliers et entreprises au Canada et aux États-Unis ont ensemble augmenté de 9 % leur apport bénéficiaire avant dotation à la provision et impôts et sont sur une bonne lancée quant aux soldes », a-t-il affirmé dans un communiqué.

« Les marchés des capitaux continuent à obtenir de bons résultats, (la) banque d’affaires et (les) services bancaires aux sociétés ayant enregistré des revenus records. Bien qu’il y ait eu une augmentation de la dotation à la provision pour pertes sur créances ce trimestre, provision qui était auparavant à de très faibles niveaux, la qualité du crédit globale est demeurée très bonne. »

La division des services bancaires canadiens aux particuliers et aux entreprises a engrangé un bénéfice de 648 millions, en hausse par rapport à 641 millions l’an dernier. Aux États-Unis, les mêmes services bancaires ont généré des profits de 368 millions, comparativement à 364 millions un an plus tôt.

Le secteur de la gestion de patrimoine a dégagé un profit de 249 millions, en baisse par rapport à 291 millions au même trimestre l’an dernier, les bénéfices des activités d’assurance ayant diminué.

La division des marchés des capitaux a gagné 313 millions, un profit en hausse par rapport à celui de 301 millions de l’an dernier, tandis que les services d’entreprises ont affiché une perte de 21 millions en regard d’une perte de 60 millions un an plus tôt.

Les provisions pour pertes sur prêts ont totalisé 306 millions, comparativement à 186 millions l’an dernier.

Le ratio des fonds propres de catégorie 1, une mesure clé de la santé financière des banques, s’est amélioré à 11,4 % en date du 31 juillet, a précisé la Banque de Montréal, alors qu’il était de 11,3 % à la fin du deuxième trimestre.