(Montréal) L’influenceur à l’origine du slogan « Mom, I’m fine », Jonathan Kubben Quinonez, est parvenu à une entente avec Reitmans pour récupérer sa marque de commerce en sol canadien.

L’entreprise montréalaise a annoncé avoir « réglé le malentendu » par voie de communiqué vendredi. La bannière de prêt-à-porter accordera une « indemnité » dont la valeur n’a pas été précisée à M. Kubben Quinonez, en plus de soutenir son projet humanitaire pour la construction d’une école à partir de plastiques recyclés au Mexique.

« Tout est bien qui finit bien », a confirmé le globe-trotteur aux origines belges et mexicaines sur Instagram.

Le début de cette saga remonte à 2016, lorsque l’influenceur avait entrepris un voyage à travers le monde. Afin de rassurer sa mère rongée par l’inquiétude, il s’est mis à publier au fil de ses périples des photos de lui-même avec une affiche sur laquelle on pouvait lire « Mom, I’m fine » (« Maman, je vais bien » en français).

Le slogan est rapidement devenu viral et il a décidé de l’enregistrer en Europe afin d’utiliser les éventuels profits à des fins humanitaires.

Avant qu’il n’entame cette démarche dans d’autres marchés à l’international, ses abonnés lui signalent que Reitmans vend des t-shirts arborant son slogan. Puis, l’entreprise entre en contact avec lui et enregistre pendant leurs discussions la marque « Mom, I’m fine » au Canada.

En guise de protestation, M. Kubben Quinonez s’est rendu à Montréal il y a deux semaines pour ériger un campement devant le siège social de Reitmans, sur un petit terre-plein de la rue Sauvé, dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville–Cartierville.

Reitmans s’est défendu en affirmant avoir déployé cette campagne promotionnelle « de façon légale et légitime » et l’avoir suspendue « moins d’une semaine après son lancement, sans égard aux pertes financières causées par cette décision ».

Après la résolution du litige, vendredi, l’entreprise a dit souhaiter « la meilleure des chances » à M. Kubben Quinonez.

« Merci à tous pour avoir attendu patiemment le règlement de ce malentendu, sachant que Reitmans défendrait ses valeurs d’intégrité et de respect », a-t-on ajouté.