Transcontinental a affiché jeudi un bénéfice net du deuxième trimestre en baisse de près de 68 % par rapport à l’an dernier, ce qui était notamment attribuable aux frais financiers liés à son acquisition de la firme d’emballage Coveris Americas pour 1,32 milliard US et à la vente de ses activités d’impression de journaux en Californie.

Le profit de l’entreprise montréalaise s’est établi à 22,3 millions au plus récent trimestre, en baisse par rapport à celui de 68,9 millions de la même période l’an dernier.

Sur une base ajustée, le profit net a grimpé de près de 9 % à 52,6 millions, alors qu’il avait été de 48,5 millions un an plus tôt. Le bénéfice ajusté par action a reculé de près de 5 % à 60 cents, par rapport à 63 cents l’an dernier. Cela restait néanmoins supérieur aux attentes des analystes, qui misaient sur un bénéfice ajusté de 57 cents par action, selon les prévisions recueillies par Thomson Reuters Eikon.

L’acquisition de Coveris, une importante étape dans la transition des activités de Transcontinental de l’impression commerciale vers l’emballage, a stimulé les revenus, qui ont progressé de 232,7 millions, soit près de 44 %, à 767,4 millions.

Coveris a contribué aux revenus à hauteur de 318,4 millions, une hausse atténuée par la reconnaissance accélérée des revenus reportés de 62,3 millions enregistrée au deuxième trimestre de 2018 ainsi que par l’effet défavorable de la vente des activités d’impression de journaux en Californie et la cession de journaux locaux et régionaux au Québec, a précisé Transcontinental.

La performance des activités d’impression a été « plus modérée » dans certains créneaux, a souligné dans un communiqué le chef de la direction, François Olivier. L’entreprise a annoncé le mois dernier la fermeture de son usine d’impression de Brampton, en Ontario, à fin de 2019, ce qui devrait entraîner la mise à pied de 125 travailleurs.