(Montréal) La Société des alcools du Québec (SAQ) a affiché vendredi un bénéfice net de 425,5 millions pour son troisième trimestre, ce qui représente une hausse de 3,1 % par rapport à la même période un an plus tôt.

Les ventes de l’ensemble des réseaux de distribution de la société d’État ont avancé de 2,9 % au cours du trimestre clos le 5 janvier, pour atteindre 1,159 milliard. Cependant, exprimées en volumes, les ventes ont diminué de 0,3 % par rapport au troisième trimestre de l’exercice précédent, pour totaliser 69,6 millions de litres.

Le vin est toujours responsable de la vaste majorité du chiffre d’affaires de la SAQ, et ses ventes ont progressé de 2,1 % au plus récent trimestre, à 843,2 millions. Malgré tout, les volumes de ventes de vin ont diminué de 0,7 %.

Les ventes de spiritueux et de boissons panachées (les « coolers ») ont aussi avancé, de 5,6 % et 7,4 % respectivement, mais dans leurs cas, les volumes de ventes ont aussi progressé. Une croissance de 3,4 % des volumes de spiritueux a été observée, tandis que les volumes de coolers ont gagné 5,9 %.

Les charges nettes de la SAQ ont totalisé 162 millions au plus récent trimestre, ce qui représentait une hausse de 3,2 % par rapport à la même période un an plus tôt. Ces dépenses représentent les frais de vente et mise en marché, de distribution et d’administration, desquels sont déduits les revenus publicitaires, promotionnels et divers. Le ratio des charges nettes par rapport aux ventes a cependant reculé à 14,0 %, comparativement à 14,1 % un an plus tôt.

Par ailleurs, la société d’État a indiqué avoir engagé des coûts de 7,7 millions au cours du trimestre pour la mise en place de la Société québécoise du cannabis (SQDC), qui est constituée en tant que filiale de la SAQ. Cette dernière fournit aussi certains services à la SQDC, et leur valeur atteignait 800 000 $ à la fin du trimestre — somme qui était toujours à recevoir.

Pour sa part, la SQDC n’a pas encore formellement publié de résultats financiers.

Dans le communiqué dévoilant ses résultats, la SAQ a souligné que les volumes de vente de gin québécois avaient progressé de 21 % depuis le début de l’exercice, ce qui témoigne du développement de cette industrie dans la province, après les cidres, les vins et la bière. La société a indiqué s’attendre à ce que d’autres nouveautés locales fassent leur entrée dans ses succursales dans les prochains mois, puisque la Régie des alcools, des courses et des jeux a délivré 40 permis de production pour ce spiritueux.